• Toxicologie.

    Cours de toxicologie :

    Ph. Andrianne, botaniste (version 14/05/98)

    Les principales contre-indications des plantes médicinales.


    Absinthe : (Artemisia absinthium).

    Absinthe.

    Contre indiquée en cas de grossesse, effet abortif et risque de malformation du fœtus si usage prolongé.
    Le lait devient amer.
    Estomac : En cas d’usage prolongé, irritation de la muqueuse gastrique.
    Administrer avec des plantes à mucilage pour neutraliser cet effet potentiellement irritant (ex. : mauve ; guimauve…).
    L’HE est toxique (contient de la thuyone).
    Des doses encore plus élevées sont psychostimulantes, elles provoquent des crampes et ont un effet paralysant.


    Ache : (Apium graveolens).

    Ache.

    Ne pas consommer la plante fraîche.


    Achillée Millefeuille : (Achillea Millefolium).

    Achillée Millefeuille.

    Eviter le soleil aux parties de l’épiderme en contact avec le suc de la plante fraîche.
    Peut provoquer de l’Urticaire.


    Acore odorant : (Acorus Calamus).

    Acore odorant.

    A forte dose, rhizome frais émétique (fait vomir).


    Actée en épi : (Actea Spicata).

    Actée en épi.

    Les fruits sont très toxique.
    Ne pas confondre avec les fruits de cassis.


    Adonis du printemps : (Adonis Vernalis).

    Adonis du printemps.

    Les glucosides qu’il contient sont vénéneux.


    Aigremoine : (Leonurus Cardiaca ; Agrimonia Eupatorium).

    Aigremoine.

    A fortes doses, diarrhées, saignements utérins, irritations stomacales.


    Airelle : (Vaccinium Vitis-idaea).

    Airelle.

    Feuilles toxiques à forte dose.


    Aloe :

    Aloé.

    Incompatibilité avec le tanin, l’iode, le menthol, le thymol et le phénol.
    Contre indiqué pendant les grossesses (abortif), l’allaitement, pendant les règles, en cas de varices, métrorragie, d ‘hémorroïdes, constipation (congestionne le petit bassin) et dans les affections rénales (cystite).
    L’usage prolongé provoque une hypokaliémie.
    On ne l’utilise pas en cas d’entérocolite ni d’appendicite, ni de congestion viscérale.
    Ne pas donner aux enfants.


    Althée : (Althea Officinalis).

    Althée.

    Incompatibilité avec l’alcool fort, le tannin, le fer.
    Attention, action opposée entre tanin et mucilage.


    Amandier : (Prunus Amygdalus).

    Amandier.

    L’amande amère est très toxique.


    Ammi : (Ammi Majus).

    Ammi.

    Doses élevées peuvent causer des maux de têtes, vertiges, vomissements, diarrhée, crampes intestinales.
    Peuvent provoquer dermatite desquamante, de l’hépatite avec cirrhose ou de la néphrite.
    Prudence chez les patients qui souffrent du foie ou des reins.
    Effets secondaires possibles chez les allergiques.
    Attention aux photosensibles.


    Ancolie : (Aquilegia Vulgaris).

    Ancolie.

    La prescription pour l’usage interne doit être précise, cas d’intoxication.


    Anémone des bois : (Anemone Nemorosa).

    Anémone des bois.

    Les tiges et les feuilles sont toxiques.


    Anémone hépatique : (Hepatica Nobilis).

    Anémone hépatique.

    Ne pas utiliser les racines, ni les fleurs.
    N’utiliser que les feuilles séchée.
    Respecter les doses.


    Anémone pulsatile : (Anemone Pulsatilla).

    Anémone pulsatile.

    Très irritante, pour les muqueuses (tissu conjonctif de l’œil, muqueuses bronchitiques, muqueuse de l’estomac, de l’intestin et génitales).
    Irritation de la peau (rougeurs, tuméfactions, sensation de brûlure, formation de vésicules et même éruptions gangreneuses).
    L’usage interne du jus frais est dangereux d’où intoxication sérieuse.
    Plante fraîche très dangereuse en usage interne.


    Angélique archangélique :

    Angélique archangélique.

    Suc irritant (vésicant) pour la peau et muqueuses.
    Dose élevée : abortif.
    H.E. déprime le système nerveux d’où somnolence.
    Ne pas confondre avec les berces.


    Anis vert : (Pimpinella Anisum).

    Anis vert.

    L’emploi exagéré de l’essence a des effets toxiques.
    A doses élevées, elle produit une ivresse accompagnée de tremblements.
    Son abus chronique entraîne une confusion mentale et des convulsions.


    Ansérine : (Chenopodium Ambrosioides).

    Ansérine.

    Céphalée, vertiges, nausées, vomissements (de sang), tremblement des mains et des pieds, dépression générale.
    A dose élevées, néphrite, paralysie de la respiration.
    Déconseillé en cas de grossesse, et chez les patients dont la fonction rénale est diminuée, surdité avec troubles respiratoires.
    Neurotoxique.
    Ne pas confondre avec le chénopode bonhenri.
    Les autres espèces de chénopodes contiennent des oxalates, contre-indiqué chez les insuffisants rénaux.


    Arbousier : (Arbutus Unedo).

    Arbousier.

    La haute teneur en tanin peu irriter le tube digestif.

    Argile :

    Argile.

    Ne pas appliquer en cataplasme sur une broche, une prothèse ou un stérilet.
    Ne pas laisser sécher sur la peau : risque d’irritation.
    Eviter l’utilisation durant les règles et la grossesse.
    Ne pas mélanger et intégrer avec des huiles diverses, surtout la paraffine.


    Armoise : (Artemisia Vulgaris).

    Armoise.

    Interdit aux femmes enceintes.
    Toxique à dose élevée : Hépatonèvrite accompagnée de convulsions.
    Pollen allergisant.


    Arnica : (Arnica Montana).

    Arnica.

    Sauf prescription médicale, réserver à l’usage externe..
    Ne pas appliquer sur des plaies ouvertes.
    Provoque en usage interne des tremblements, secousses nerveuses, spasmes.
    Usage interne en homéopathie seulement (la racine).
    A concentration élevée ou si le contact avec la peau est trop prolongé, formation de phlyctènes, inflammations et démangeaisons.
    Présence d’insectes vésicants dans la fleur (cantharides).
    Contre indiqué en cas de grossesse.


    Artichaut : (Cynara Scolymus).

    Artichaut.

    Freine la sécrétion du lait, ne pas administrer aux mères qui allaitent.
    Ne pas conserver trop longtemps frais ou cuit.


    Arum tacheté : (Arum Maculatum).

    Arum tacheté.

    Feuilles jeunes pas toujours maculées de taches noires.
    Ne pas confondre avec l’ail des ours qui se trouve dans le même biotope.
    Rougeurs, sensation de brûlure, inflammation.
    Les tubercules frais sont vénéneux (gonflement des lèvres, aphonie, vomissements, arythmie cardiaque, mydriase, coma, mort, saignements des gencives, utérus, tractus intestinal).
    Ne pas confondre les baie rouge avec des groseilles.


    Asaret : (Asarum Europaeum).

    Asaret.

    Sensation de brûlure sur la langue, éternuements.
    Irrite la muqueuse de l’estomac.
    Effet abortif.


    Aubépine : (Cratægus Monogyna).

    Aubépine.

    Attention : respecter les doses.


    Aunée : (Inula Helenium).

    Aunée.

    A doses élevées, la drogue provoque des vomissements.


    Badiane : (Illicium Verum).

    Badiane.

    Toxique nerveux qui provoque des réactions épileptiformes.
    L’H.E. est dangereuse (poison nerveux).
    Déconseillé pour les femmes enceintes, mastose, bébé.


    Baguenaudier : (Colutea Arborescens).

    Baguenaudier.

    Le baguenaudier est une drogue toxique.
    Falsification de la séné.
    Utiliser les graines avec précaution.


    Baume du Pérou : (Myroxylon Balsamum).

    Pérou.

    Ingestion de baume du Pérou provoque irritation gastro-intestinale.
    Peut causer des réactions cutanées allergiques.
    Une application prolongée provoque une irritation rénale.


    Belladone : (Atropa Belladonna).

    Belladone.

    L’herbe, surtout la racine et les baies sont vénéneuses.
    Attention aux baies noires juteuses attractives pour les enfants.
    Sécheresse de la bouche, rétention d’urine, sensation de soif, contusion, hallucinations, mort.
    Contre-indications : hypertension, artériosclérose, angine de poitrine, maladies infectieuses, glaucome, hypertrophie de la prostate, lactation.
    On ne peut pas associer la belladone à la digitale.


    Benoîte : (Geum Urbanum).

    Benoîte.

    A doses élevées, vomissements, nausées.
    Ne pas utiliser avec des récipients en fer.
    Ne pas dépasser les doses indiquées.


    Berbéris vulgaire :

    Berbéris vulgaire.

    A doses élevées, la racine est dangereuse.
    Diminue le péristaltisme intestinal.


    Bois de Panama : (Quillaja Saponaria).

    Bois de Panama.

    Drogue très irritante.
    Gastro-entérite, vertiges, douleurs gastriques, diarrhée, sueurs froides, réduction du pouls, dégâts hépatiques, hémolyse des globules rouges, troubles de la respiration, irritation des voies urinaires.
    Irrite les muqueuses.


    Bois-gentil : (Daphne Mezereum).

    Bois-gentil.

    Plante toxique.
    Sur la peau, formation de vésicules et troubles épidermiques.
    A haute concentration, nécrose.
    Après ingestion, symptômes d’intoxication au niveau du système nerveux central, de la circulation sanguine et de la fonction rénale.
    Baies extrêmement toxiques, plante ornementale.


    Boldo fragrant :

    Boldo fragrant.

    Des doses d’extrait sec provoquent un effet émétique et provoque de la diarrhée.
    Toxique à forte dose : obstruction de la voie biliaire, affection hépatique.


    Bourdaine : (Frangula Alnus).

    Bourdaine.

    Drupe : ne pas manger.
    Ecorce : ne pas employer avant 1 an de dessiccation, sinon irritation gastro-intestinale et effet purgatif.
    Comme tout laxatif, il peut entraîner de la faiblesse musculaire.


    Bourrache : (Borrago Officinalis).

    Bourrache.

    Toute préparation doit être soigneusement filtrée pour éliminer les poils.


    Bryone : (Bryonia Alba).

    Bryone.

    Plante toxique.
    Ulcération et nécrose. Nausées, coliques, diarrhée et irritation des reins.
    Propriétés abortives.
    Cytotoxicité.
    Vomissements à dose élevée.


    Bryone dioïque : (Bryonia Dioica).

    Bryone dioïque.

    Les racines et les baies sont hautement toxique.
    Attention aux baies rouges attirantes.


    Buis : (Buxus Sempervirens).

    Buis.

    Possibilité d’intoxication par les feuilles de buis.
    Pas d’utilisation supérieure à 7 jours.
    Respecter les dosages avec précision.


    Busserole : (Arctostaphylos Uva Ursi).

    Busserole.

    Irritation de la muqueuse de l’estomac, ce qui peut provoquer nausées et vomissements.
    Déconseillé pendant la grossesse et l’allaitement.


    Camomille Matricaire : (Matricaria Chamomilla).

    Camomille Matricaire.

    Abus, comme boisson rafraîchissante) provoque des insomnies, des nausées.
    Eviter les bains d’yeux (pollen irritant).
    Consommer loin des repas.


    Campanule raiponce : (Campanula Rapunculus).

    Campanule raiponce.

    A réserver à l’usage externe.


    Capselle bourse-à-pasteur : (Capsella Bursa Pastoris).

    Capselle bourse-à-pasteur.

    Respecter les doses.


    Capucine : (Tropaelum Majus).

    Capucine.

    Irrite l’estomac des personnes souffrant d’hypoacidité gastrique.
    Plante peut être irritante en usage externe.


    Carotte sauvage : (Daucus Carota).

    Carotte sauvage.

    En cas d’abus, un ictère léger et réversible peut se manifester.


    Carragheen : (Chondrus Crispus).

    Carragheen.

    Ne pas consommer en même temps des plantes contenant du tanin.
    Synergie avec les plantes à mucilage.


    Carvi : ( Carum Carvi).

    Carvi.

    4g d’H.E. provoquent des céphalées, des vertiges, le délire.
    Abus de liqueur (altération du parenchyme hépatique).
    Essence épileptisante.
    L’essence de carvi est toxique pour l’homme, rubéfiante et abortive.


    Cascara : (Rhamnus Purshiana).

    Cascara.

    Drogue fraîche donne des vomissements.


    Cétaire d’Islande, Lichen d’Islande : (Cetraria Islandica).

    Cétaire d’Islande, Lichen d’Islande.

    Interdit aux personnes souffrant d’ulcères (contient des acides lichéniques).
    Faire bouillir longtemps.


    Chardon béni : (Cnicus Benedictus).

    Chardon Béni.

    Doses élevées irritent l’estomac et provoquent des vomissement, des diarrhées.
    Effets purgatifs.


    Chardon Marie : (Silybum Marianum).

    Chardon Marie.
     
    Consommer les graines avec prudence.


    Châtaignier : (Castnea Vulgaris).

    Châtaignier.

    Châtaigne défendues aux diabétiques.
    Eviter les récipients en fer.
    Ne pas confondre avec les marrons d’Inde.


    Chélidoine : (Chelidonium Majus).

    Chélidoine.

    Doses élevées irritent le tractus gastro-intestinal.
    Déconseillé chez l’enfant (gastro-entérites, hématurie, céphalée, collapsus circulatoire).
    Ne pas utiliser en usage interne sauf sur prescription médicale.
    Usage externe :irritation possible des muqueuses et des yeux avec le jus.


    Chêne : (Quercus Robur).

    Chêne.

    Irrite la muqueuse de l’estomac.
    Eviter le contact avec le fer.
    Ne pas mélanger avec le sel de cuisine, avec des plantes à alcaloïdes et avec le carragheen.
    Utiliser avec prudence l’écorce qui irrite le tube digestif.


    Chèvrefeuille des bois : (Lonicera Periclymenum).

    Chèvrefeuille des bois.

    Ne pas consommer les baies.


    Chrysanthellum : (Chrysanthellum Americanum).

    Chrysanthellum.

    Nausées, sensation de brûlure à l’estomac, migraine.
    Contre-indiqué aux insuffisants biliaires à forte dose (sup. à 10g de nébulisat).


    Citron vert : (Citrus Limette).

    Citron vert.

    Phénomène de photosensibilisation en usage externe.
    Attention à l’H.E. pure en massage ou dans le lait solaire.


    Clématite des haies : (Clematis Vitalba).

    Clématite des haies.

    Irritant pour les muqueuses (tissu conjonctif de l’œil, muqueuses bronchiques, muqueuses de l’estomac, de l’intestin et génitales).
    Réserver strictement à l’usage externe.
    Eviter en cas d’allaitement (passe dans le lait), pendant les règles, en cas de varices, d’hémorroïdes et dans les affections rénales.
    Usages prolongé : Hypokaliémie.
    On ne l’utilise pas en cas d’entérocolite ni d’appendicite.


    Cocaier : (Erythroxylon Coca).

    Cocaier.

    L’usage exagéré conduit à l’assuétude.
    Intoxication aiguë se manifestant d’abord par des céphalées, ensuite des troubles psychiques et neurotoxiques (tremblements), des hallucinations et des angoisses.
    La mort survient par paralysie du cœur ou de la respiration.


    Coloquinte : ( Citrullus Colocynthis).

    Coloquinte.

    Surdosage donne de violente gastro-entérite, hyperémie rénale, glomérulonéphrite, congestion de l’utérus, diarrhée sanguinolente, vomissements.
    Doses plus élevées donnent des crampes abdominales, sensation de faiblesse, vertiges, angoisse, arrêt circulatoire, mort.
    Interdit pendant la grossesse et la lactation.


    Coquelicot : (Papaver Rhoes).

    Coquelicot.

    Intoxication à trop fortes doses.


    Cresson officinal : (Nasturtium Officinalis).

    Nasturtium Officinalis.

    L’abus de la plante fraîche peut provoquer de légères coliques et une irritation vésicale douloureuse.


    Curcuma : (Curcuma Longa, Curcuma Zedoaria et Curcuma Xanthorrhiza).

    Curcuma.

    L’H.E. est neurotoxique et abortif.
    Le surdosage provoque l’irritation de la muqueuse de l’estomac (contre-indiqué chez les enfants à forte dose).


    Cyprès : (Cupressus Sempervirens).

    Cyprès.

    L’administration orale de préparation de cyprès est à déconseiller chez les nourrissons.
    Abortif.
    Ne pas masser avec son H.E. pure (contient de la thyone).
    Attention en cas de mastose.


    Cytise : (Laburnum Anaguroides).

    Cytise.

    Parties aériennes et fleurs sont très toxiques.
    Ne pas confondre avec celle du robinier faux acacia.


    Dauphinelle pied d’alouette : (Consolida regalis)

    Dauphinelle pied d’alouette.

    Précis sur les dosages.


    Drosera : (Drosera Rotundifolia).

    Drosera.

    Les feuilles provoquent des rougeurs, irritation de la peau et des muqueuses. Extrait de la plante provoque l’inflammation des muqueuses de l’estomac et de la bouche, parfois ulcérations.
    Après administration orale, on peut observer nausées, diarrhée sanguinolente, donc ne pas prendre ces préparations à jeun et on ne les utilisera que sous forme diluée.


    Ephédra : (Ephedra Distachya).

    Ephédra

    Vomissements, céphalées accompagnées de sueurs et coliques.
    Un traitement prolongé peut provoquer une accoutumance, angoisse, tremblements et insomnie. A forte dose : mort par arrêt respiratoire.
    Contre-indication : insuffisance coronaire, glaucome, hypertension.
    Attention aux interactions médicamenteuses avec les antidépresseurs.


    Erythrée : (Erythracea Centaurium).

    Erythrée.

    A doses élevées, douleurs d’estomac, nausées, irritation du tube digestif.


    Eucalyptus globuleux : (Eucalyptus Europaeus).

    Eucalyptus globuleux.

    L’H.E. est toxique, provoque céphalées, nausées, vomissements, diarrhée.
    Pas utiliser chez les enfants de moins de 2 ans.
    Albuminurie en cas d’inhalation prolongée.


    Euphorbe : (Foeniculum Vulgare).

    Euphorbe.

    Toute la plante est très toxique.
    Ne pas confondre avec le pourpier et d’autres salades.


    Fenouil sauvage : (Foeniculum Vulgare).

    Fenouil sauvage.

    H.E. un peu irritante.
    Des doses élevées peuvent provoquer des troubles nerveux : Convulsions épileptiformes, tremblements, excitation, hallucination, torpeur.


    Ficaire : (Ficaria Ranunculoides).

    Ficaire.

    Ne consommer que les très jeunes feuilles fraîches.


    Fougère mâle : (Dryopteris Fimix Mas).

    Fougère mâle.

    Nausées, vomissements, troubles de la vue réversibles, altération du foie et ictère.
    Intoxication mortelle impossible.
    Ne pas intégrer simultanément de l’huile de ricin qui augmente la solubilité des principes toxiques.
    Ne pas administrer aux enfants.
    Ne pas absorber d’alcool pendant un traitement.
    Si vous mangez les jeunes pousses ; les cuire 3 fois successivement en jetant l’eau de cuisson à chaque fois.
    Garder la saumure.


    Galéga : (Galega Officinalis).

    Galéga.

    N’utiliser aucune partie de la plante fraîche, faire sécher.
    Ne pas utiliser durant la grossesse et l’allaitement car présence de substances hormonales.
    A forte dose de galégine, hyperglycémie avec troubles nerveux et cardiovasculaire.


    Génépis : (Artemisia Glacialis).

    Génépis.

    Respecter les doses.


    Genêt à balai : (Cytisus Scoparius ou Sarothamnus Scoparius).

    Genêt à balai.

    Doses élevées : paralysie des extrémités motrices nerveuses et l’arrêt du cœur en systole.
    N’utiliser que les fleurs en bouton.
    Attention au dosage.


    Genévrier : (Juniperus Communis).

    Genévrier.

    Pas de baies pendant la grossesse, ni dans inflammations aiguës des voies urinaires, ni dans l’insuffisance rénale.
    Ne jamais utiliser les fruits. Toxique à haute dose.
    Contre indiquée chez les hypotendus.
    Ne pas faire bouillir les feuilles.


    Guimauve : (Althæa Officinalis).

    Guimauve.

    Incompatibilité avec les alcools fort, le tanin et le fer.


    Hamamélis : (Hamamelis Virginiana).

    Hamamélis.

    Sudation et salivation abondantes.


    Haricot : (Phaseolus Vulgaris).

    Haricot.

    La consommation de gélules de cosse de haricot est déconseillée suite aux effets secondaires (nausées, constipation, occlusion intestinale).
    Attention aux haricots mal cuits.


    Hellébore verte : (Helleborus Viridis).

    Hellébore verte.

    Plante toxique.
    Symptômes proches de ceux de la rose de noël, peut provoquer vomissements et diarrhée.


    Hêtre : (Fagus Silvatica).

    Hêtre.

    Intoxication après ingestion des faines en trop grande quantité provoquent des troubles gastro-intestinaux, respiratoires, hépatiques.
    Présence de saponines et d’acides oxalique.


    Hièble : (Sambucus Ebulus).

    Hièble.

    Consommation excessive provoque des vomissements.
    Ne pas consommer les fruits.


    Houblon : (Humulus Lupulus).

    Houblon.

    A haute doses, le lupulin peut provoquer un léger effet narcotique et hypnotique, nausées, vertiges, céphalées.
    Fleurs fraîches provoquent irritation de la peau : formation de vésicules.
    Lors de la cueillette, certaines personnes sensibles peuvent être incommodées ; somnolence ou céphalées.
    Contre-indications : Mastose, cancérose hormonodépendante.
    La plante contient des oestrogènes et des anti-androgènes.


    Houx : (Ilex Aquifolium).

    Houx.

    L’usage des baies est dangereux : malaise, chaleur, coliques.
    Gastro-entérites, cas mortels chez les enfants.
    L’eau de vie de houx n’est pas toxique parce qu’elle est obtenue par distillation.
    Ne jamais consommer les baies fraîches.


    Hydrase du Canada : (Hydrastis Canadensis).

    Hydrase du Canada.

    A dose élevée, n’est pas sans danger.
    Déconseillé pendant la grossesse (stimule les muscles lisses de l’utérus).


    Hysope : (Hysopus Officinalis).

    Hysope.

    H.E. donne des convulsions et des crampes (contient de la thuyone), irritation gastro-intestinale.
    N’administrer qu’avec prudence aux nerveux.
    2g d’essence peuvent provoquer des réactions épileptiformes.


    If : (Taxus Baccata).

    If.

    Toute la plante est extrêmement toxique pour l’homme comme pour les chevaux.


    Iris :

    Iris.

    La poudre peut produire de l’asthme et de l’urticaire chez les personnes hypersensibles par allergie.


    Iris d’Allemagne : (Iris Germanica).

    Iris d’Allemagne.

    Rhizome frais irrite l’estomac et provoque des vomissements.
    Utilisé sec comme masticatoire notamment chez les bébés et les jeunes enfants.


    Iris jaune : (Iris Pseudacorus).

    L'art de connaitre les plantes.

    Suc de la plante fraîche irrite les muqueuses et provoque vomissements, coliques et diarrhées.
    L’intoxication par résorption cutanée amène des troubles de la conscience et des troubles cardiaques.
    Ne pas confondre avec l’acore odorant.
    Ne pas consommer les rhizomes.


    Kawa-kawa : (Piper Methysticum).

    Kawa Kawa.

    Abus de la boisson ou préparation à base de kawa-kawa provoque une accoutumance réversible.


    Khella : (Ammi Visnaga)

    Khella.

    Des doses élevées de khelline provoque nausées, vertiges et collapsus.


    Laitue vireuse : (Lactuca Virosa).

    Laitue vireuse.

    Symptômes d’intoxication après ingestion excessive.
    Provoque des troubles cardiaques, une respiration et un pouls accélérés, tintements d’oreilles, vertiges, mydriase, et somnolence.
    Contre-indications : en cas de glaucome et d’affections de la prostate.
    Suc toxique à haute dose.


    Laurier cerise : (Prunus Laurocerasus).

    Laurier cerise.

    Cas d’intoxication mortelle.
    Les feuilles dégagent de l’acide cyanhydrique lorsqu’elles sont froissées.


    Laurier rose : (Nerium Oleander).

    Laurier rose.

    Toute la plante est toxique.
    Ne pas confondre avec celle du laurier sauce ou commun.


    Lavande : (Lavandula Officinalis).

    Lavande.

    Des doses élevées (sup. à 1g) provoquent de la somnolence, fluidifiant sanguin.
    Attention aux interactions médicamenteuses (syntron) provoquant le même effet.
    Incompatibilité avec l’iode, les sels de fer. 

    Lierre grimpant : (Hedera Helix).

    Lierre grimpant.

    Ne jamais consommer les fruits.


    Lin sauvage : (Linum Usitatissimum).

    Lin sauvage.

    Pas aux personnes qui souffrent de troubles à la thyroïde.
    La graine contient de l’iode.
    L’usage d’ancien cataplasme de lin expose à des dermatoses provoquées par le rancissement de l’huile.
    Ne pas abuser d’huile de lin (effet laxatif).


    Lyciet : (Lycium Vulgare).

    Lyciet.

    Les baies sont toxiques.


    Marjolaine : (Origanum Majorana).

    Marjolaine.

    Plante fraîche provoque une irritation cutanée et oculaire.
    H.E. peut provoquer hématurie.


    Marronnier d’Inde : (Aesculus Hippocastanum).

    Marronnier d’Inde.

    Effet nécrosant en usage externe, maux de ventre en usage interne, mydriase, interdit aux enfants, troubles digestifs.
    Miel de marronnier toxique.

    Mauve : (Malva Sylvestris).

    Mauve.

    Usage externe, freine la cicatrisation des plaies.
    Feuille fraîche hypoglycémiante.


    Mélilot : (Melilotus Officinalis).

    Mélilot.

    En cas d’abus, léger effet narcotique.
    Anticoagulant (attention aux interactions médicamenteuses et aux tendances hémorragiques).
    Emétique à forte dose.


    Mélisse officinale : (Melissa Officinalis).

    Mélisse officinal.

    Provoque de l’engourdissement et ralenti la respiration.
    Diminution du rythme cardiaque et baisse de la tension artérielle.


    Menthe poivrée : (Mentha Piperita).

    Menthe poivrée.

    Enfants : prudence avec l’H.E. ; spasmes de la glotte.
    Troubles nerveux avec plus de 2g d’H.E.
    L’essence irrite le tissu conjonctif oculaire.
    Eviter le contact avec les yeux. (Idem pour le menthol).
    Eviter la prise simultanée de menthe et de médicaments homéopathiques.


    Ményanthe : (Menyanthes Trifoliata).

    Ményanthes.

    A doses élevées, vomissements, diarrhées.
    Contre-indiquée chez les ulcéreux.


    Mercuriale : (Mercurialis Annua).

    Mercuriale.

    Le surdosage provoque des diarrhées.


    Millepertuis : (Hypericum Perforatum).

    Millepertuis.

    Photosensibilisation.
    Après ingestion de millepertuis, l’exposition prolongée au soleil peut parfois provoquer une éruption cutanée, démangeaison, oedèmes, troubles nerveux (convulsions).


    Molène bouillon blanc : (Verbascum Thapsus).

    Molène bouillon blanc.

    Filtrer les préparations pour éliminer tous les poils.


    Momordique : (Ecballium Elaterium).

    Momordique.

    Ne pas avaler sauf sur prescription médicale.
    Troubles intestinaux, purgatif drastique.
    Ne pas toucher avec les mains nues.
    Effet de photosensibilisation du jus.


    Morelle douce-amère : (Solanum Dulcamara).

    Morelle douce-amer.

    Ne pas consommer les baies.
    Après utilisation excessive, cas d’intoxication.


    Morelle noire : (Solanum Nigrum).

    Morelle noire.

    Les baies, surtout non mûres, sont toxiques. 
    Ne pas confondre avec les petits pois de culture.


    Mouron rouge : (Anagallis Arvensis).

    Mouron rouge.

    H.E., provoque des céphalées, des nausées.
    A doses élevées, effet narcotique.
    Teneur en saponines élevée : risque d’hémolyse.
    Les feuilles peuvent provoquer des dermatites.
    Toxique surtout pour les animaux de basse-cour et les oiseaux.
    Ne pas confondre avec le mouron des oiseaux.


    Moutarde blanche : (Sinapis Alba).

    Moutarde blanche.

    Son stationnement dans les replis intestinaux peut provoquer de violentes irritations.
    L’H.E. est dangereuse à respirer (irritation des muqueuses nasales et oculaires).
    Voir aussi moutarde noire.


    Moutarde des allemands, raifort sauvage : (Cochlearia Armoricia).

    Raifort.

    Des réactions d’hypersensibilité aux glycosides thiocyaniques peuvent de produire.
    Déconseillé aux ulcéreux, attaque les muqueuses.
    Attention à l’H.E. qui irrite les muqueuses (dangereuse à respirer et pour les yeux).
    Irritations gastro-intestinales.


    Moutarde noire : (Brassica Nigra).

    Moutarde noire.

    La variété blanche est utilisée en cuisine, la noire en médecine.
    Empoisonnement après usage externe : dermacaustique.
    Faites attention à l’H.E. : irritant pour les muqueuses, les yeux, dangereuse à respirer.
    Sensation de brûlure dans la bouche, la gorge et l’estomac, nausées et vomissements.
    Violentes diarrhées, crampes abdominales.
    Douleurs dans la région lombaire, diurèse diminuée, anurie, hématurie, albuminurie, excitation puis paralysie du système nerveux central.
    Affaiblissement des fonctions cardiaque et respiratoires, collapsus et enfin coma mortel.
    Faire attention aux cataplasmes de farine de moutarde : effet vésicant, brûlure avec cloque.
    Utiliser la farine déshuilée.
    Détérioration du tissus cutané en usage prolongé.
    Ne pas consommer en cas d’irritation des voies urinaires et digestives.
    Interdit aux dyspeptiques.
    Ne pas faire dépasser 50° de cuisson.


    Muguet : (Convallaria Maialis).

    Muget.

    Plante toxique.
    Ne pas consommer les baies.
    Attention à la confusion des feuilles avec celles de l’ail des ours.


    Muscadier : (Myristica Fragrans).

    Muscadier.

    A doses élevées : hallucinogène (attention à l’H.E.).
    Inhibe la mono-amino-oxydase (MAO).
    Céphalée, convulsion, crise d’angoisse, gastro-entérite.
    Perte temporaire des fonctions sensorielles, aphasie.


    Myrrhe : (Balsamodendron Myrrha).

    Myrrhe.

    Doses sup. à 2g ou 4g peuvent provoquer irritation des reins et diarrhées.
    Ne pas utiliser en gélule.


    Myrte : (Myrtus communis).

    Myrte.

    Des doses élevées d’essence provoquent des nausées, des céphalées et des dépressions.


    Myrtille : (Vaccinium Myrtillus).

    Myrtille.

    Abus de feuilles provoque une intoxication (par hydroquinone).
    Cachexie.
    Fruit en trop grande quantité : migraine, vertige.


    Narcisse des prés : (Narcissus Pseudo-narcissus).

    Narcisse des prés.

    Ne jamais consommer le bulbe.
    Ne pas manipuler à mains nues.


    Nerprun : (Rhamnus Catharticus).

    Nerprun.

    Les fruits provoquent des vomissements, des spasmes, mydriase et convulsions.
    Les fruits non mûrs provoquent de violents vomissements, de diarrhées, une irritation des voies urinaires.
    Ne pas confondre avec l’écorce de bourdaine.
    N’utiliser l’écorce que 2 ans après récolte.


    Orpin : (Sedum Acre).

    Orpin.

    Plante fraîche donne des vomissements.


    Ortie : (Urtica Dioica).

    Ortie.

    A fortes doses, irritation de l’estomac, sensation de brûlure généralisée de la peau et de la dermatite (hyper réaction d’élimination toxique).
    L’excrétion urinaire peut diminuer et de l’œdème peut apparaître.
    Le contact de la plante fraîche avec la peau provoque une sensation de brûlure parfois douloureuse et des démangeaisons (urticaire).
    Ne pas consommer les graines.


    Oseille : (Rumex Acetosa)

    Oseille.

    Déconseillé aux arthritiques, goutteux, lithiasiques, rhumatisants.
    Incompatible avec les eaux minérales.
    Ne pas mettre en contact avec le cuivre.


    Palmier à Bétel : (Areca Catechu).

    Palmier à Bétel.

    Des doses élevées peuvent être mortelles (par paralysie du cœur et de la respiration). 8-10g de noix suffisent.
    Antidote : Atropine.


    Parisette à quatre feuilles : (Paris Quadrifolia).

    Parisette à quatre feuilles.

    Les baies sont toxiques.


    Petite centaurée : (Erythraea Centaurium).

    Petite centaurée.

    A doses élevées irritante pour le tube digestif.


    Petite ciguë : (Aethusa Cynapium).

    Petite ciguë.

    Les parties aériennes de la plante peuvent être mortelles.
    Ne pas confondre avec le persil et le cerfeuil.


    Pin sylvestre : (Pinus Sylvestris)

    Pin sylvestre.

    Ingestion accidentelle d’essence de térébenthine provoque une violente excitation du système nerveux central et une hausse de la pression artérielle.
    L’inhalation prolongée de vapeurs d’essence provoque de graves dégâts aux reins.
    La résine tout comme la térébenthine provoque des irritations de la peau.


    Pivoine : (Paeonia Officinalis).

    Pivoine.

    Des doses élevées de fleurs et de semences donnent des irritations gastriques et des vomissements.
    Convulsions surtout avec les racines.


    Plantains : ( Plantago).

    Plantains.

    Attention aux pollens des plantains, ils sont allergisant.


    Podophylle : (Podophyllum Peltatum).

    Podophylle.

    Drogue toxique.
    Des doses élevées provoquent de violentes douleurs abdominales, des vomissements, des gastro-entérites.
    Contact avec la poudre provoque une conjonctivite grave, de la kératite, ulcération cutanée.


    Poivre de Java : (Piper Cubeba).

    Poivre de Java.

    Des doses élevées irritent les reins et les intestins (diarrhée).


    Poivre d’Espagne : ( Capsicum Annuum).

    Poivre d’Espagne.

    Doses élevées par voie orale donnent une gastro-entérite.
    Lors de la manipulation de piment, attention aux yeux et aux muqueuses ; irritation possible par la poussière, rubéfiant, révulsif sur la peau.
    Hypothermie si dose élevée.
    A éviter sur les sujets colitiques et ulcéreux.
    A faible dose, stimule l’acidité gastrique.
    A forte dose, l’inhibe : la capricine provoque la dégénérescence des neurones sensoriels.


    Poivrier : (Piper Nigrum).

    Poivrier.

    A doses élevées convulsions, hématurie.
    La préparation de poivre noir irrite la peau et les muqueuses.
    Attention aux irritations intestinales et ulcéreux.


    Polygala de Virginie : (Polygala Senega).

    Polygala de Virginie.

    Irritent les muqueuses : troubles gastro-intestinaux.
    Contre-indiquée dans l’ulcère d’estomac, vomissement.


    Polygala vulgaire :



    Des doses élevées provoquent des vomissements.


    Potentille ansérine : (Potentilla Ansérina).

    Potentille ansérine.

    Ne pas mettre en contact avec le fer.


    Primevère officinale : (Primula Veris).

    Primevère officinale.

    Des doses élevées irritent l’estomac, provoquent des nausées et des vomissements.
    Attention aux poils étoilés dans la tisane.


    Quinquina : (Cinchona Officinalis).

    Quinquina.

    Dose de 3g ou plus provoquent des nausées, des convulsions, des vomissement.
    Incompatibilité avec set de fer et d’iode.
    Doses plus élevées provoquent surexcitation, syndrome épileptiforme, bourdonnements d’oreille, trouble de la vue, crampes d’estomac.


    Quintefeuille : (Potentilla Reptans).

    Quintefeuille.

    Ne pas mettre en contact avec du fer.


    Radis noir : (Raphanus Sativus Var Niger).

    Radis noir.

    Stimule les contactions de la vésicule biliaire (attention aux obstructions biliaires : pierres à la vésicule qui pourraient avancer dans le canal cholédoque et provoquer de vives douleurs).


    Radis rose : (Raphanus Sativus).

    Radis rose.

    Certaines personnes ont la diarrhée, et (ou) une irritation stomacale (attention aux ulcéreux).


    Réglisse : (Glycyrrhiza).

    Réglisse.

    A doses élevées et en usage prolongés, céphalées, vertiges.
    Fuite de potassium et hypertension consécutive.
    Déconseillées aux diabétiques, à éviter pendant la grossesse et l’allaitement.


    Reine-des-prés : (Filipendula Ulmaria).

    Reine-des-prés.

    Ne jamais faire bouillir la plante.


    Renoncule âcre : (Ranunculus Acris).

    Renoncule âcre.

    Toute la plante est extrêmement toxique.


    Rhubarbe : (Rheum Officinalis)

    Rhubarbe.

    Pas en cas de goutte, cystite, grossesse, insuffisance rénale.
    Pas durant la lactation ou en cas d’hémorroïdes.
    La feuille est toxique.
    Ne pas confondre avec la petasite officinale.
    Irritante (plante fraîche) en voie externe.
    L’utilisation longue peut conduire à de l’hypokaliémie.
    Congestion des organes du petit bassin.


    Robinier : (Robinia Pseudoacacia)

    Robinier.

    Prudence avec les graines, l’écorce et les racines.


    Romarin : (Rosmarinus Officinalis).

    Romarin.

    L’indigestion de doses élevées de romarin provoquent de l’irritation gastro-intestinale et de la néphrite.
    Il est déconseillé d’utiliser les préparations de romarin pendant la grossesse.


    Ronce : (Rubus Fruticosus).

    Ronce.

    Filtrer les préparations, même pour l’usage externe, pour retirer les épines.


    Poinsettia : (Rose de noël).

    Poinsettia.

    Plante toxique.
    Symptôme d’intoxication : ptyalisme, gastralgie, vomissements, coliques, diarrhées, pouls ralenti et irrégulier, oppression, insuffisance cardiaque, céphalée, sifflement d’oreilles, mydriase, troubles de la vision.
    La mort peut survenir par arrêt cardiaque.
    Les semences sont encore plus toxiques que le rhizome.


    Rue : (Ruta Graveolens).

    Rue.

    H.E. est toxique et abortive à forte dose.
    Un dosage élevé donne la bouche pâteuse, une salivation abondante, des gastro-entérites, de métrorragie, des vomissements.
    Ralentissement des fonctions cardiaques, polyurie.
    Feuilles broyées provoquent une irritation de la peau.
    Photosensibilisation cutanée.
    La présence de cette plante éloigne les vipères.


    Sabine : (Juniperus Sabina).

    Sabine.

    Toxique.
    Contre-indiquée pendant la grossesse.
    Ne pas confondre avec le genévrier commun.


    Safran : (Crocus Sativus).

    Safran.

    Des doses élevées peuvent irriter les muscles lisses de l’utérus. Abortif.
    Troubles nerveux et rénaux, hémorragies.
    Quelques fois peut entraîner la mort.


    Salsepareille : (Smilax Officinalis).

    Salsepareille.

    A fortes doses, irritation du tube digestif, vomissements.
    L’hémolyse s’observe uniquement après administration parentérale.


    Salsifis des prés : (Tragopogon Pratensis).

    Salsifis des prés.

    Ne pas consommer les graines. 


    Sureau : (Sambucus Nigra).

    Sureau.

    Des dosages élevés en écorce provoque l’apparition de spasmes intestinaux et des vomissements.
    On évite l’utilisation de fleur fraîche.


    Saponaire : (Saponaria Officinalis)

    Saponaire.

    Plante toxique.
    Des dosages élevés provoquent des troubles gastro-intestinaux comme des vomissements et des diarrhées.
    Irrite la muqueuse buccale, provoque de la toux.
    Préparer rapidement, utiliser immédiatement.
    Ne pas laisser macérer dans l’eau.


    Sauge : (Salvia Officinalis)

    Sauge.

    H.E. pure, à forte doses, réactions épileptiformes, convulsions.
    H.E. : irritation des muqueuses buccales en gargarisme.
    Interdit aux femmes allaitant, 2 c.c. d’H.E. provoque la mort.
    Eviter le contact avec le fer.


    Sceau de Salomon : (Polygonate multiflore).

    Sceau de Salomon.

    Pas de contact avec le fer.
    Incompatibilité avec quinquina, kola et plantes à mucilage.
    Baie toxique.


    Sémentine : (Artemisia Maritima).

    Sémentine.

    Vomissements, troubles de la vue, confusion mentale.
    Interdit aux enfants.


    Séné : (Cassica Acutifolia et Angustifolia).

    Séné.

    Crampes abdominales, cystite, colite.
    A fortes doses, coliques.
    Pas de séné aux personnes souffrant d’hémorroïdes ou d’entérites, spasmes, crampes, appendicite.
    Déconseillé pendant la grossesse et la lactation. Ne pas réchauffer une tisane de séné.
    Neutraliser l’effet irritant sur le tube digestif en associant des plantes à mucilage.
    On peut prendre de la poudre de séné dans un pruneaux, à la place du noyau, ou associé avec des figues.


    Sorbier sauvage : (Sorbus Aucuparia).

    Sorbier sauvage.

    Consommation de grandes quantités de fruit a des effets secondaires toxiques.


    Stramoine : (Datura Stramonium)

    Stramoine.

    Les semences ont déjà provoqués beaucoup d’intoxications mortelles chez les enfants.
    La stramoine ne doit jamais être prise sous forme de tisane.
    Néanmoins, elle est utilisée en usage externe dans certaines pommades (l’onguent de peuplier).


    Surelle, Oxalide petite oseille : (Oxalis Acetosella)

    Surelle.

    Interdit aux goutteux et aux lithiasiques.


    Tabac : (Nicotiana Tabacum).

    Tabac.

    Contient de la nicotine.
    La décoction est un poison.


    Tamier Commun : (Tamus Communis)

    Tamier Commun.

    Ne pas avaler les baies.
    Malgré qu’elle soit réservée à l’usage externe, la racine est irritante par contact pour les muqueuses et les yeux.


    Tanaisie : (Tanacetum Vulgare).

    Tanaisie.

    Des doses élevées d’H.E. provoque la mort.
    L’H.E. est abortive.


    Thé vert ou noir : (Thea Sinensis).

    Thé vert ou noir.

    Des abus provoquent une irrégularité du pouls ; des palpitations, des vertiges, un besoin fréquent d’uriner, des nausées et des vomissements.
    Attention aux tanins qui modifie l’assimilation du fer.
    Respiration ralentie.
    Tremblements musculaires.
    Diminue la sécrétion du suc gastrique.
    Calme l’appétit.


    Thuya du Canada : (Thuya Occidentalis).

    Thuya du Canada.

    Drogue toxique.
    Prudence en usage externe (avec l’H.E.).
    Très irritante, dégénérescence du parenchyme hépatique, intoxication mortelle.

    Thym : (Thymus vulgaris).

    Thym.

    Une trop grande quantité d’essence provoque des troubles gastro-intestinaux, dépression du système nerveux central.
    Dermocaustique, lésion hépatique (6g d’H.E.).


    Tormentille : (Potentilla Erecta).

    Tormentille.

    Irritation de la muqueuse stomacale et provoque des nausées, des vomissements.
    Attention au surdosage pour la sphère cardiaque.
    Eviter le contact avec le fer.


    Troène : (Ligustrum Vulgare).

    Troène.

    Ne consommer aucune partie de la plante fraîche.
    Très irritant. Intoxication qui va de la gastro-entérite avec vomissements, diarrhées, crampes jusqu’au collapsus circulatoire.


    Tussilage :
    (Tussilago Farfara).

    Tussilage.

    Ne pas consommer en usage de longue durée.
    Cancérigène.
    Pas de danger en tisane.
    Contre-indiqué aux insuffisants hépatiques et problèmes de foie en général.


    Valériane : (Valeriana Officinalis).

    Valériane.

    Usage prolongé excessif provoque des céphalées, de l’agitation.
    Attention aux hypotendus.


    Vanillier : (Vanilla Planifolia).

    Vanille.

    Maux de tête, insomnies, éruptions cutanées.


    Vératre : (Veratrum Album).

    Vératre

    Plante toxique (à ne pas confondre avec la gentiane)
    Intoxication grave.
    Les doses thérapeutiques sont déjà toxiques.


    Violette : (Viola Odorata).

    Violette.

    Des doses élevées provoquent des diarrhées, des vomissements.


    Violette sauvage, pensée sauvage : (Viola Tricolor).

    Violette sauvage.

    Fraîche, interdite aux jeunes enfants.

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  • Commentaires

    1
    lililalili Profil de lililalili
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 19:32

    Ebedidon t'en sais des choses... J'ai un aloe à la maison, je ne sais pas si c'est un aloe vera, parce que les feuilles ne poussent pas comme sur ta photo, plutôt en épi. Je crois qu'il est seulement décoratif et que je ne peux pas utiliser la sève. Qu'en penses-tu ?

    2
    Lundi 1er Février 2010 à 15:40
    Je connais pas tout par coeur, c'est des "archives" de ce que j'ai tenté d'étudier par moi même et que je recopie.
    Pour ton Aloé, si tu sais m'envoyer une photo, ça m'aiderait à mieux voir.
    Bizzz
    3
    milenesaintlambert
    Mercredi 23 Mars 2011 à 08:03

    Bonjour juste pour vous informer j'ai voulu me suicider en faisant bouillir du laurier rose et boire comme de l'eau et je peux vous rassurer je vais beaucoup mieux qu'avant alors je pense qu'il faut revoir las fiches de certaines plantes

    4
    michaelangel
    Jeudi 24 Mars 2011 à 07:54

    Beautiful photos.
    A pity the very exagerated poor  toxicllogy information is not up to the quality of the photos.

    5
    Vendredi 25 Mars 2011 à 16:04

    Je prends bien note de vos remarques. Il s'agit d'un cours qu'une amie avait suivi et dont j'ai recopier le syllabus.

    6
    Jeudi 26 Mai 2011 à 07:29

    Je suis très étonnée de la prudence qu'en à l'utilisation des fleurs fraîche de sureau . 

    Je les utilise depuis 8 ans en tarte confiture , tisane . 

    Sinon c'est très interréssant voir un peu flippant au vue de ce que j'utilise . Mais bon 

    Merci en tout cas de cette récapitulation

    7
    Jeudi 26 Mai 2011 à 12:21

    De rien. Moi aussi j'utilise le sureau. C'est une plante magique.


     

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