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L'art runique.
Ce travail sur les runes fut rédigé en 2005 pour la fin d'un cycle scolaire.
Bonne lecture. -
Par Maltheia le 29 Novembre 2009 à 21:38
Si j’ai choisi ce sujet, c’est pour vous faire part de mes recherches qui ont débuté, il y a neuf ans.
Tout commença sur un marché aux puces de Bruxelles. Un livre était posé sur une pile face à mon arrivée dans la ruelle. Sur la couverture on pouvait voir un paysage nordique. Ce paysage me fit frissonner et le titre m’interpella : « Le grand livre des runes ».
Dans un premier temps, il est vrai que j’entrepris la lecture de ce livre avec des yeux d’adolescente, à la recherche de mystique. Je m’attendais à trouver un tarot de plus dans le monde ésotérique, mais ce livre parlait de bien plus que ça. Il parlait d’un chemin de vie, d’un mode d’apprentissage de soi-même et de ce qui nous entoure.
Au travers de ce travail, je tâcherai de rester le plus objectif possible. Ainsi, j’espère vous transmettre l’essentiel sur ce sujet, bien que cette mission ne soit pas des plus évidente. Et oui la nature profonde des runes est le mystère ou la vérité est difficile à trouver, comme nous le verrons plus loin.
Dans le premier chapitre nous verrons que les runes ont toujours été présente en Europe, de leur création à nos jours. Nous verrons aussi la difficulté qu’ont eu les scientifiques pour se mettre d’accord sur l’origine de cet alphabet aussi bien dans l’espace que dans le temps.
Le deuxième chapitre regroupera les utilisations les plus étudiées de ces caractères qui ne sont pas que de simples lettres. On y parlera de l’écriture, qui fut longtemps la seule utilisation étudiée par les scientifiques, et de deux autres utilisations moins connues : la divination et le yoga runique.
Le troisième chapitre reprendra chaque caractère runique avec sa signification et les différentes manières de l’écrire, ainsi que les exercices du yoga runique qui y sont lié.
C’est donc au bout de neuf années de réflexion personnelle que je partage avec vous ce trésor de savoir, c’est maintenant à votre tour, de découvrir d’où viennent les runes, comment elles sont utilisées et ce qu’elles veulent dire.
(1) Bractéate runique de Sievern : Du latin bractea, désignant des pièces de monnaie très minces, frappées d’un seul côté. La bractéale de Sievern proviens d’Allemagne du nord et date de 750 de notre ère.
Les références des illustrations sont reprises en annexe dans l’ordre de la numérotation entre ( )
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Par Maltheia le 29 Novembre 2009 à 14:09
a) Quand les dieux s’en mêlent !
(2) « Le pendu dans les jeux de tarot représente le sacrifice d’Odin »
Pour comprendre le monde des runes, il faut savoir que, selon la légende, se serait Odin qui les créa.
Il s’agit du père des nombreux dieux qui forment le panthéon des divinités de la mythologie nordique.
Ces faits sont relatés dans l’Edda, livre sacré, ou bible, du peuple germain dans « Les dits du très haut », V, 138-145, dont voici un extrait.
« Sur cet arbre battu des vents
Neuf nuits durant
Blessé par la lance
Et offert à Odin
Moi-même sacrifié à moi-même
Sur cet arbre
Dont personne ne sait
D’où proviennent les racines
On ne m’apporta ni pain
Ni coupe
Je scrutai en bas
Je ramassai les runes
Hurlant, je les saisis
En retombant de là. »
Dans ce poème il est raconté comment Odin perça le secret des runes.
Il dut pour cela sacrifier en lui toutes impuretés, tous mécanismes destructeurs.
Pour comprendre le sens profond du futhark, il faut combattre en nous, du pire défaut à la petite manie quotidienne.
Retrouver notre Moi profond, cette personnalité que nous n’osons pas toujours montrer et qui pourtant est notre vraie nature.
(3) « Odin, Père de tous les dieux, Dieu de la magie et de la guerre. »
Une fois ce stade atteint, le bien être est tellement profond qu’on ne peut s’empêcher de le partager avec ceux qui nous entourent. Par ce poème, l’Edda décrit cet apprentissage et l’état qui en découle:
« Alors je me mis à germer
Et à apprendre
A croître et à prospérer
Parole après parole
La parole naissait en moi
Acte après acte
L’acte naissait en moi
J’ai commencé à connaître beaucoup de choses
Mot par mot
J’ai cherché les mots
Fait par fait
J’ai cherché les faits
Tu découvriras les runes
Et interprèteras les signes
Les très savants signes
Les très puissants signes
Que firent les puissances
Que grava le Crieur des Dieux.
Sais-tu comment il faut graver ?
Sais-tu comment il faut interpréter ?
Sais-tu comment il faut teindre ?
Sais-tu comment il faut éprouver ?
Sais-tu comment il faut demander ?
Sais-tu comment il faut sacrifier ?
Sais-tu comment il faut offrir ?
Sais-tu comment il faut projeter ?
Salut à celui qui les a chantés
Salut à celui qui les connaît !
Puisse celui qui les a appris en profiter
Salut à ceux qui les ont écoutés ! »
(4) Triskel
b) Histoire contemporaine. (1945 à nos jours)
Les runes ont toujours bien leur place dans notre société.
Malheureusement elles sont souvent englobées avec d’autres symboles tels que les runes amérindiennes1, certaines inscriptions en vieux turc, et bien d’autres.
On trouve actuellement au moins cinq futharks2 différents, suivant leur époque et leur région de création, l’écriture personnelle de celui qui les a gravées et le contexte dans lequel l’inscription fut rédigée (poétique, magique, religieuse…). Ce qui explique pourquoi on peut trouver beaucoup de variantes pour une seule rune.
Par exemple, Ken, la torche, est représentée de ces trois façons différentes : ; ; .
La forte consommation de « produits ésotériques », depuis les années 90, fait que les runes sont confondues avec les tarots et autres moyens de divination.
Mais, il n’y a pas que dans ce domaine réservé à certains que l’on retrouve des runes. Comme cité précédemment, la technologie utilise aussi les runes pour se faire reconnaître (Bluetooth3).
La bande dessinée compte beaucoup d’ouvrages où les runes sont représentées. Par exemple, elles reviennent plusieurs fois dans la célèbre série « Thorgal ».
Les jeux de société et les jeux vidéos, s’axent de plus en plus sur le fantastique et le jeu de rôle, regorgent de symboles, dont les runes.
Dans les années 70, le symbole peace and love était lui aussi une rune ( le roseau : la souplesse ou apprendre à plier et non casser).
(5) « Dans la forteresse invisible, Thorgal doit retrouver son nom gravé en rune parmi tous les noms des mortels. »
1. Amérindiens : Peuplade à la peau rouge vivant sur le continent américain du temps où Christophe Colomb pensait trouver l’Inde.
2. Futhark : Ce nom vient du son des six premières runes, , de la même manière que l’ABCD pour l’abécédaire ou l’alphabet.
3. Bluetooth : Technologie de télécommunication utilisant les ondes radios pour connecter simplement différents outils électroniques tels que les ordinateurs et les téléphones.
Malgré cela, les runes gardent une mauvaise réputation. Tout d’abord parce qu’elles sont réputées magiques. Donc, elles effrayent certaines personnes qui ont peur de l’inconnu et rebutent d’autres trop cartésiennes.
Ensuite, parce qu’elles sont synonymes de paganisme1. Dans la culture chrétienne toutes les croyances païennes étaient prises pour de la sorcellerie et conduisaient au bûché. Les runes en faisaient partie.
Enfin, l’utilisation des runes par le mouvement nazi fait, qu’en Allemagne, elles ont une réputation de politiquement douteuse.
Mais malgré les nombreuses époques sombres, les runes ont persisté jusqu’à nous.
De nos jours, les chercheurs se sont mis d’accord pour dire que les runes sont apparues vers –200 avant J-C et sont indo-européennes et vraisemblablement dérivées d’une écriture méridionale. En affirmer plus ne serait pas raisonnable, car il a déjà fallu pas mal de recherches pour confirmer juste cette date. De nombreuses hypothèses ont du être recoupées avec les différentes sources archéologiques pour que tout le monde se mette d’accord.
La popularité des runes à notre époque fut engendrée par la création de groupes occultes tel que la Wicca2, dans les années 50. Depuis lors, on voit des gens porter des pendentifs runiques. Mais savent-ils ce qu’ils ont autour du cou ?
(6) Dans cet anneau de 1941 on retrouve la croix gammée Ainsi que les runes du soleil : SS
1. Paganisme : Nom donné par les chrétiens de la fin de l’empire romain aux cultes polythéistes (poly : plusieurs ; théiste : divinités).
2. Wicca : Fondée en 1951 en Grande Bretagne Gerald Brousseau Gardner, la Wicca regroupe des personnes penchées dans les arts divinatoires et la « magie » dite blanche.
c) Histoire moderne (1600-1945)
Avant la deuxième guerre mondiale, les runes n’avaient jamais eu de connotation politique ni raciste. Pourtant, les nazis s’en servirent comme propagande. Ici, les runes n’ont plus du tout une valeur alphabétique, mais elles sont reprises comme symbole de pouvoir.
Je veux bien sur parler du qui est la rune du soleil et de la victoire.
Peu de temps avant la guerre, Guido von List créa une toute nouvelle séquence de rune : le futhark armaniste1. Celui ci comptait 18 runes. Il avait fait croire que son futhark était le plus ancien et remontait à l’époque de l’Atlantide2 d’où serait descendue la race pure : les aryens. La supercherie a depuis été démasquée et ceux qui utilisent encore ce futhark, ne sont pas des runologues avertis.
D’après von List, les Aryens étaient les descendants directs d’Odin, le père des Dieux et formaient le peuple aryano-germanique. Le futhark armaniste était quant à lui l’écriture sacrée aryenne. Pour les nazis, cette philosophie était un retour aux sources et une forme aiguë de nationalisme
(7) « Affiche de propagande de la Waffen, où figure la rune du soleil. »
Le SS Heinrich Himmler (1900-1945) entreprit des recherches sur ce sujet, qu’il publia dans des articles du magazine « Germanien » et dans une série de livres. Dans ces articles, il y avait aussi des cours d’idéologie SS en rapprochement avec ses études de runologie. Son symbole personnel est lui aussi une rune, celle ci à été arrondie sur le dessus ( : Le patrimoine), avec une épée dedans, ce qui veut dire, se battre pour sa patrie.
Malheureusement, pendant que les nazis philosophaient, les runologues traditionnels étaient pourchassés, comme des païens et mis dans des camps.
Nous citerons pour exemple Kummer et Marby, chercheurs qui travaillaient sur le yoga runique.
1. Armaniste : L’armanisme est un mouvement occulte allemand, basé sur les paradoxes (les contradictions), créé par Guido von List aussi.
2. Atlantide : Ile fabuleuse qui aurait existé, selon Platon (philosophe grec 428-348 avant notre ère), 9000 ans avant lui-même.
Le XIXéme S. fut donc une période de renaissance. Peu avant cela, au début du XXème S., on a pu situer le point de départ de façon plus ou moins certaine. Pendant cette période, certains grands auteurs vont s’inspirer des runes.
J.R.R. Tolkien1 en plaça sur les couvertures des livres de son épopée en terre du milieu2 dés leur première édition en 1937.
(8) « The hobbit ou Bilbo le hobbit en français est l’introduction à la célèbre trilogie du Seigneur des anneaux. Couverture de l’édition de 1937 en version originale. »
Dans le « voyage au centre de la terre » (1864), Jules Verne3 va se servir des runes comme introduction à l’intrigue de son histoire.
(9) « Illustration du voyage au centre de la terre de J.Verne. Dans ce récit, les runes servent de signature pour mettre le héros sur la voie de l’entrée secrète du chemin qui mène au centre de notre planète.
1. J.R.R. Tolkien : (1892-1973) Ecrivain fantastique du XXème S, diplômé à Oxford en 1916, il enseigna l’anglo-saxon tout en étudiant les mythologies du monde et en écrivant son œuvre regroupant « Bilbo le hobbit » ( 1936 ) et la trilogie du « Seigneur des anneaux » ( en 1954 ).
2. Les terres du milieu : Il s’agit d’une partie du monde créé par J.R.R Tolkien où se déroule aussi bien l’histoire de Bilbo que du Seigneur des anneaux.
3. Jules Verne : (1828-1905) Auteur français des romans d’aventures tels que « 20.000 lieux sous les mers », « le tour du monde en 80 jours », « le voyage au centre de la terre » et bien d’autres
Du coté des chercheurs, les hypothèses défilent, les contradictions sont internationales, les uns pensent avoir la solution tandis que d’autres jureraient qu’ils se trompent.Dans les hypothèses étudiées, certaines sont toujours en suspend, comme par exemple celle de savoir si les runes ont d’abord été créées à des fins divinatoires et ensuite reprises pour la communication ou l’inverse ? Et oui, peut être que le simple fait d’écrire à suscité chez certain une sensation d’incompréhensible, donc de magique.
Pour les théories les plus fréquentes et le mieux développées nous retiendront :
Les runes dérivées du latin.
Les runes dérivées du grec.
Les runes dérivées d’une écriture du Nord de l’Etrurie.
Hypothèse latine :
En 1938, S. Agrell1 dit que les runes étaient issues de l’alphabet latin. Cette théorie était inspirée de celle du danois L.F. Wimmer2 (1870). Celui-ci plaçait l’origine des runes à l’époque impériale.
D’autres chercheurs développèrent cette théorie tout en y ajoutant l’influence des Oghams3.
Avant eux, en 1832, d’autres chercheurs avaient déjà émis l’hypothèse d’une création germanique ou gothique influencée par l’alphabet latin. Ils avaient reposé leur argumentation sur une gravure sur pierre scandinave.
(10) « S. Agrell »
(11) « Alphabet oghamique »
1. S. Agrell : (1881-1937) Auteur et professeur de runologie en Suède. Il se battit pour faire accepter des cours de runologie dans les universités.
2. L.F. Wimmer : Runologe de Copenhague.
3. Oghams : Symboles représentant les arbres, portant chacun un son. Utilisés par les druides pour certains rituels, les oghams furent détournés pour laisser des écrits tout comme les runes.
Hypothèse grecque :
En 1904, un Scandinave, déposa les résultats des ses recherches sur l’origine grecque des runes. Pour lui, elles auraient été crées par des marchands Goths établis sur les côtes de la mer noire au IIIéme S. Il basait sa théorie sur le nombre de caractères identique dans les deux alphabets, soit 24. Mais cette supposition fut vite mise au placard pour la bonne et simple raison que les runes ont été jugées plus anciennes que l’alphabet grec.
Aristote1 ne disait-il pas que les Celtes avaient été les premiers philosophe ?
Hypothèse Nord-étrusque (Tyrol):
Dans les années 1930, deux chercheurs, J. Mastrander & Hammaeström, développèrent la théorie, qui, à l’heure actuelle, semble toujours la plus crédible.
Il placèrent le début du mystère des runes vers –250 av J-C, dans les Alpes tyroliennes.Ils basèrent leurs études sur le casque de Negau2 trouvé en Helvétie (Suisse). Ces casques, datant du IIéme S. avant notre ère, étaient marqués d’écriture Nord étrusque.
(12) « Voici un des casques de Negau sur lequel la Théorie Nord-étrusque repose. »
Cent ans avant ces études, l’état d’esprit culturel étant inspiré par la bible, les savants placèrent l’origine des runes vers 2000 avant J-C.
Elles auraient été créées par un des fils de Japhet 3.
1. Aristote : Philosophe grec du IVème S. c’est le père de la logique. Disciple de Platon, il devint le percepteur et ami d’Alexandre le Grand.
2. Negau : C’est casques étaient fort répandus en Italie du Nord au IIème S. Ils portent le nom du lieu où ils ont été créés. Negau est situé dans le nord de l’Italie entre Arezzo et Fano.
3. Japhet : Fils de Noé dans la genèse de la Bible.
d) Moyen âge des runes (1100-1600)
Jusqu’en 1638 et depuis le XIIème S., les runes furent considérées comme de la sorcellerie et conduisaient au bûché dans toute l’Islande.
Pendant cette période, vers 1611, en Suède, un archéologue tentait de faire accepter le futhark comme alphabet officiel. Il faut savoir que l’usage des runes était quotidien en Suède, et ce, du calendrier dans la cuisine aux codes militaires. Cette suggestion fut tout de même refusée.
Au Danemark, l’usage est assez fréquent aussi. On retrouva par exemple le journal personnel d’un amiral du nom de Mogens Gyldenstjerne rédigé en 1540.
Dans cette partie de l’histoire où les sciences sont attachées à l’Eglise, les érudits plaçaient la genèse des runes pendant le déluge.
e) Age Viking (800-1100)
C’est l’ère poétique des runes.
Les Scandinaves s’en servaient comme simple alphabet, pour la communication.
Pour se faire, ils ont simplifié l’ancien futhark de 8 caractères inutiles pour la compréhension.
Pendant les longues soirées d’hiver, les légendes étaient gravées sous forme de poème runique. On retrouve de nombreuses pierres gravées dans la zone située entre la mer Baltique et les Balkans.
(13) « Timbre danois sur lequel figure la pierre runique de Jelling qui est toujours visible devant l’église du même nom. Il s’agit du certificat de naissance du roi Harald à la dent bleu cité dans l’introduction. C’est aussi l’illustration de la page de garde.»
Chez les Anglo-saxons, les futharks étaient de 29 runes pour le sud et de 33 pour les Ecossais au nord. Mais l’arrivée du latin les firent disparaître.
Il fallut attendre les invasions scandinaves de vers 800 pour qu’elles soient réutilisées.
f) Anciennes runes (avant 800)
En 800, le futhark écossais était de 33 runes. C’est la plus longue séquence runique.
Pour ce faire, les Ecossais avaient ajouté 4 runes au futhark anglo-saxon qui comptait 29 signes.
Mais d’où venait ces runes si l’origine était dans les Alpes ?
Ce fut une trouvaille dans la Tamise qui donna la réponse. Il s’agissait d’un scramasaxe 1 datant de 600 après J-C, sur lequel se trouvaient des runes frisonnes que voici :
(14) « Scramasaxe qui fut retrouvé dans la Tamise et grâce auquel les chercheurs purent comprendre l’entré des runes en Angleterre. »
Ce futhark de 29 runes était celui qu’utilisaient les frisons2 plus une nouvelle rune ajoutée par les Anglo-saxons. Cette 29ème rune fut rapportée plus tard sur le continent. Les frisons en avaient donc 28 vers 450, ce qui sous-entend qu’ils avaient ajouté quatre caractères à l’ancien futhark qui serait né 650 ans plus tôt.
g) 200 avant J-C.
Les chercheurs actuels situeraient donc l’origine des runes vers –200 avant J-C, dans la région d’Etrurie du Nord, dans les Alpes.
On suppose qu’elles furent inventées dans le but de fixer le langage germanique. A sa création, l’ancien futhark avait donc 24 runes. Ces caractères étaient tous anguleux. Les arrondis apparurent avec le temps et les évolutions du futhark.
Nous avons vu que, sur les bases des écrits étrusques trouvés sur le casque de Negau, nous avons pu envisager le lieu de naissance des runes. Mais d’autres détails influencèrent les chercheurs.
D’abord, le sens de rédaction. Dans les phrases runiques ou étrusques, celui ci est totalement libre. On retrouvera une fois des écrits de droite à gauche, l’autre foi, de haut en bas ou inversement. Dans les écritures latines et grecques le sens est de gauche à droite.
Enfin, les séparations entre les phrases et les mots sont les mêmes dans les deux écritures.
Il s’agit soit d’une ligne verticale ( | ) soit de trois points l’un au-dessus de l’autre( ).
Ce type de ponctuation n’est retrouvé dans aucune autre écriture méridionale.
1. Scramasaxe : Ce qui veut dire « couteau qui entaille ». C’est une arme blanche qui à un seul coté tranchant et dont la taille varie de 30cm à 1m.
2. Frison : Peuplade qui formait la région hollandaise nommée Frise actuellement.
Maintenant que nous avons pu déduire que les runes furent créées par une peuplade de la Germanie méridionale, de qui pouvait-il s’agir ?
La première idée qui est venue à l’esprit des chercheurs était basée sur la peuplade des Cimbre1. Ils venaient de perdre bataille de Vercellae2 en 101 avant J-C. Mais peut-on faire une telle création intellectuelle dans un état d’esprit de défaite ?
Une autre hypothèse semble plus vraisemblable. Les créateurs des runes seraient les Marcomans. Ils vivaient vers 200 avant J-C dans le cour supérieur du Rhin, à coter des Helvètes. Vers 100 après J-C, ils décidèrent d’agrandir leur territoire, ce qui diffusa les runes dans divers chemins vers les frisons, les Goths et les vikings. Un de ces chemins serait passé par la Moravie3, la Silésie3 et la Pologne jusqu’à la mer Baltique.
h) Avant -200
Le doute sur toutes ces théories en laisse encore supposer d’autres.
Par exemple, tenant compte de la culture des druides et des shamans qui dit qu’écrire c’est figer le mouvement, donc la vie, il se pourrait que les runes soient encore plus anciennes.
Etant une tradition orale elle aurait voyagé et pris forme dans plusieurs régions en même temps. Les quelques symboles utilisés par les druides sont bien souvent détruit après utilisation ce qui expliquerait l’absence de traces.
Mais saurons-nous un jour la vérité ? Percerons-nous le mystère en personne ?
Qui sait, peut être est ce le plus important à comprendre avec les runes : continuer à avancer vers l’inconnu et découvrir un maximum de choses sur soi-même et ceux (ce) qui nous entourent.
(15) « Druide gaulois »
1. Cimbre : Peuplade germanique vivant sur la presque-île du Jütland. ( Danemark)
2. Vercellae : Ville d’Italie dans le Piémont où les cimbres furent battu par Marius et Catulus.
3. Silésie : Moravie du Nord : Tchéquie actuelle.
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Par Maltheia le 11 Novembre 2009 à 10:51
a)L’écriture : lettres et idéogrammes.
Pendant longtemps, les chercheurs focalisèrent leurs études sur un seul aspect des runes : l’écriture. Ne connaissant pas leur origine et les pensant beaucoup plus anciennes que ce qu’elles ne sont, ils les prirent pour des idéogrammes.
Il faut savoir que bien avant les lettres telles que nous les connaissons, les hommes utilisèrent des dessins pour communiquer. Ces dessins sont des idéogrammes. Ce sont des symboles qui représentent une idée ou un objet. On retrouve ce système d’écriture dans beaucoup de civilisations. La plus célèbre est l’Egypte et ses hiéroglyphes.
Depuis ces temps anciens, les Egyptiens ont développé un autre alphabet qui lui est phonétique, c’est à dire que chaque caractère représente un son, comme notre alphabet.
(16) « Papyrus du Livre des Morts »
A notre époque les idéogrammes sont toujours utilisés dans certains pays. Par exemple en Chine où les caractères peuvent avoir plusieurs prononciations selon la région, mais la signification restera toujours la même.
(17) « Idéogrammes chinois signifiant : Bonne Année »
Pour en revenir aux runes, la théorie des idéogrammes est confirmée par les écrits religieux de l’Edda, livre sacré des Germains, où l’on retrouve des poèmes dits runiques. Certaines chansons et d’autres poèmes utilisèrent cette technique. Il s’agissait d’associer une rune à chaque paragraphe ou strophe.
Ce système était toujours utilisé au XIIIème S. bien que le contenu était marqué par un aspect plus chrétien et les stances raccourcies.
Voici pour exemple les débuts d’un poème et d’une chanson runique. Tous les deux pour les runes du mot futhark.
Poème Anglo-saxon du Xème S. (Runelore page 132) :
(Feoh) L’argent est un réconfort
Pour tout homme,
Bien que chacun devrait
Le distribuer généreusement
S’il voulait être approuvé
Par le seigneur.
(Ur) L’aurochs est sans peur
Et amplement encorné
C’est un animal très sauvage,
Il combat avec ses cornes,
Grand coureur de landes
C’est un animal courageux.
(Thorn) L’épine est très acérée ;
Pour toute personne
Qui s’en saisi, elle est blessante
Et excessivement douloureuse
Pour tout homme qui s’étant sur elle.
(Os) Odin est la source
De tout langage,
Le fondement de la sagesse
Et le réconfort des sages,
Pour tout guerrier noble
Espoir et bonheur.(Rad) La chevauchée est, chez soi,
Pour tout guerrier
Facile, mais très ardue
Pour celui qui sur le dos
D’un puissant cheval
Parcourt une longue route.
(Ken) La torche est pour tout vivant
Connue par son feu ;
Elle est claire et lumineuse ;
Elle brûle surtout
Quand les Athlings (prince ou noble)
Se reposent à la maison.
Chanson en vieux norvégien du XIIème S. (Runelore page 139)
L’argent est une cause de discorde entre proches ;
Dans la forêt le loup grandit.
La scorie provient du mauvais fer ;
Le renne souvent court sur la neige dure.
Un géant rend la femme malade ;
Rares sont ceux qui se réjouissent du malheur.
L’estuaire de maints voyages est la voie ;
Comme le fourreau est celle de l’épée.
La chevauchée dit on, est ce qu’il y a de pire pour les chevaux ;
Reginn (le forgeron des dieux) forgea la meilleure des épées.
Le furoncle est le malheur d’enfant ;
Le chagrin rend l’homme pâle.
Dans les deux exemples ci-dessus chaque strophe ou paragraphe renferme un caractère runique. Oralement, quand il est chanté ou déclamé, seul certains adeptes peuvent reconnaître le sens de chaque paragraphe. De façon écrite, dans notre alphabet, il peut prendre plusieurs sens, mais ceux ci garde toujours plus ou moins le même état d’esprit. Voici donc une première idée de l’interprétation des runes, symbole par symbole.
Mais les chercheurs trouvèrent rapidement que le système d’écriture runique ne s’arrêtait pas là. Chaque rune est une lettre et donc a un son précis. Nous avons vu préalablement que les six premières runes formaient le mot futhark. Dans certaines langues on dit futhorc. Ceci nous rappel qu’il y a plusieurs futharks selon les régions et les époques.
Voici les valeurs phonétiques (les sons) du futhark germain ou ancien futhark.
Le décryptage de certains textes ne fut pas aisé par ces différents types d’écritures au sein de ce même système. Sans compter la façon de former les phrases qui peut complètement changer d’un texte à l’autre.
Le texte peut être rédigé de haut en bas comme de droite à gauche et inversement.
De plus la ponctuation et la découpe des mots sont aussi complexes et variées.
Dans certains cas, tous les caractères se suivront sans le moindre espace ou séparation.
Dans d’autres cas, seules les phrases seront séparées tandis que dans d’autres tous les mots se suivront tel une seule longue phrase.
Les séparations peuvent être soit un simple espace, mais aussi, soit trois points verticaux,
Soit une barre verticale |.
Voici encore une difficulté au décodage de ces caractères, la barre verticale ressemblant immanquablement à la rune | (Is) il fallait savoir les différencier.
L’utilisation phonétique des runes était la plus fréquente en Scandinavie, mais avec le temps, cette façon d’écrire s’est répandue dans toutes les régions où les runes étaient familières.
A travers les trois exemples de traduction ci-dessous nous verrons l’étendue de l’utilisation phonétique des runes dans les différentes régions d’Europe.
Le premier exemple est une des cornes de Gallehus qui sont visibles au musée de Copenhague. Elles viennent du Danemark. Les traductions proposées sont celles de la partie supérieure de la corne, mais on trouve plus bas beaucoup plus d’indications, car tous les personnages évoquent des caractères runiques idéographiques.
(18) « corne de Gallehus ».
Translittération1 de G. De Sède2 : ek hlewaga stir holtij ar honna tawido.
Traduction de G. De Sède : « Moi Hlewagatir, fils de Holt, j’ai fait la corne. »
Translittération de R. Boyer3 : eg hlégestr hyltir hurna tofda.
Traduction de R. Boyer : « Moi Hlégestur de la colline, j’ai fait-la corne. »
1.Translittération : Transcription lettre par lettre d’un système d’écriture à un autre.
2. G. De Sède : Auteur de l’ouvrage : « Le mystère Gothique ».
3. R. Boyer :Professeur de runologie, Université de Paris IV.
Le deuxième objet que je vais vous présenter, provient d’une église construite au Vème S. par un Comte d’Auvergne sous le règne de Théodoric II, roi Wisigoth à Toulouse. Il s’agit du coffret d’Auzon.
(19) « coffret d’Auzon »
Dans ces séquences runiques il n’y a pas d’espaces entre les différents mots. La translittération suivante est faite ligne par ligne.
Transliteration : r o m w a l u s a n d r e u m w a
l u s t w oe g e n g i b r o th ae r
a f oe d d e h i ae w y l i f i n r o
m ae k ae s t r i o th l ae u n n e g
Traduction selon R. Boyer : « Romulus et Remus les deux frères ; une louve les a nourris à Rome, loin de leur patrimoine. »
Traduction selon G De Sède : « Romwaldus et Reumwaldus, les deux frères, une louve les anourris à Rome, loin de leur pays. »
(20) « Pierre runique de Roek »
La dernière traduction que je vous propose est celle des deux premières lignes verticales de la fameuse pierre runique de Roek, en Suède.
Celle-ci date d’entre 850 et 900 de notre ère.
Dans ce cas ci, le texte ne comporte de nouveau aucune séparation entre les mots et les phrases.
Translittération :
Ligne 1 :
A F T U A M U Th S T A N T A R U N A R Th A R.
Ligne 2:
I N U A R I N F A Th I F A Th I R A F T F A I G I A N S U N U
Traduction de R. Boyer :
« Ces runes sont ici à la mémoire de Vémolf et Varin, le père qui les a teintes à la mémoire de son fils voué à mourir. »
Mais ce n’est pas la seule manière de décoder ces symboles.
Les runes sont des idéogrammes et des lettres. Comme tout moyen de communication, il y a plusieurs façon de coder une phrase runique. Par exemple en décalant chaque valeur phonétique d’un cran De plus il est facile de dissimuler la signification idéologique à travers un texte phonétique. Ne peut-on écrire un mot en lettres phonétiques qui, pour certaines personnes qui connaissent la façon de décoder, serait en fait une phrase d’idéogrammes.
Qui sait lire entre les lignes ?
L’homme s’arrête souvent à sa première impression et rare sont ceux qui vont voir plus loin.b) La divination.
L’utilisation la plus connue des runes, hormis l’écriture, est sûrement l’utilisation ésotérique. Les magasins spécialisés regorgent de livres sur les différentes manières d’interpréter les runes et de plusieurs types de futhark sur pierre ou sur bois. De plus, la mode des tarots nous apporte une nouvelle variété de runes, dessinées et imagées sur des cartes.
De tous temps, l’art de dire l’avenir fascine, effraie ou rebute l’homme. Enormément de civilisations vivaient en fonction des prédictions de l’oracle, shaman, druide, devin ou sage du village ou du clan. Cela était bien souvent associé aux divinités. On retrouve cette coutume en Egypte ancienne, chez les Indiens d’Amérique, au Tibet et dans bien d’autres grandes sociétés.
Les runes se gravent sur des pierres ou du bois. Tirées une à une et placées d’une certaine manière, elles donnent des messages souvent surprenants.
Mais attention, l’art de la divination n’est autre que l’art de lire les coïncidences. Car il est facile de penser qu’il n’y a pas de hasard. L’homme à une fâcheuse tendance à analyser tout ce qui lui arrive et à mettre en relation des choses qui en fait n’ont pas de raison d’être liées. Et oui, nous passons tous par les mêmes étapes d’évolution, nous cherchons tous la même paix et contrairement à ce que l’on pourrait croire, nous ne sommes pas différents des autres. Nous passons tous par les mêmes doutes, les mêmes joies, les mêmes défaites, à des échelles et des moments différents mais nous passons tous les mêmes étapes.
Quoi qu’on tire on sera toujours concerné d’une façon ou d’une autre et là est le danger de la divination, car même si tout va bien, pour peu qu’on tire une mauvaise rune ou carte, on trouvera toujours un moyen pour confirmer ce qu’a dit le tirage. La divination détruit notre spontanéité et notre libre arbitre c’est pour cela que je ne m’étendrais pas sur ce point qui entache la puissance de ce que peuvent nous apprendre les runes.
(21) « Futhark sur pierre semi-précieuse destiné à la divination ».
c) L’énergie : le yoga runique.
La pratique des postures runiques et l’apprentissage de soi qui y est lié sont, tout comme le yoga1 chez les hindous, l’application du proverbe : « un esprit sein dans un corps sein ».
Nos ancêtres connaissaient déjà l’importance de l’équilibre physique pour atteindre l’harmonie spirituelle et psychologique. De plus ils faisaient plus facilement attention a ce qui les entourait, n’ayant pas autant de distractions pour les détourner de leur recherche personnelle.
Notre monde est constitué de courants d’énergie et ceux ci nous traversent perpétuellement. Un corps malade est bien souvent un corps au travers duquel les énergies ne circulent pas bien.
Les postures runiques, tout comme l’acupuncture2 , peuvent nous aider à débloquer nos centres énergétiques. Chaque caractère représente une position qui fait circuler les courant énergétiques au travers de notre corps, facilitant le passage de celles ci et renfermant un enseignement qui y est lié.
1. Yoga : Discipline spirituelle et corporelle, originaire de l’Inde, visant à libérer l’esprit des contraintes du corps.
2 . Acupuncture : Traitement médicale d’origine chinoise, qui consiste à piquer des aiguilles en certains points du corps.
3 . Plexus solaire : Point situé entre l’estomac et la colonne vertébrale.
Dans la pratique du yoga runique, il est strictement déconseillé de passer les étapes qui nous semblent plus difficiles pour aller voir plus loin, car les premiers pas sont là pour nous préparer à la suite et un passage énergétique trop puissant peut faire plus de tort que de bien.
Chaque marche de l’escalier est importante, ne nous apprend-t-on pas les lettres avant de former des mots ?
(22) « L’homme : arbre d’énergie.
Les principaux centres d’énergie du corps humain :
Supérieur : au dessus du crâne.
Pharyngé : au niveau de la gorge.
Solaire : cœur et plexus solaire3.
Vital : au niveau du nombril.
Base : au niveau du sexe. Inférieur : entre les pieds. »
C’est cette utilisation des runes qui m’a le plus intéressée. Je l’ai trouvée dans le livre dont je vous ai parlé dans l’introduction (Le grand livre des runes). C’est aussi cette technique qui m’a poussé à en savoir plus sur le mystère des runes.
Le yoga runique doit se pratiquer dans un endroit calme, agréable et le plus naturel possible. Les moments idéaux sont le lever et le coucher du soleil. Tous les exercices se comptent par séries de 9, car il s’agit du nombre sacré de la mythologie nordique dont sont issues les runes.
Dans le prochain chapitre, nous allons aborder l’identité de chaque caractère runique. Après chaque présentation je vous donnerais les exercices préliminaires aux postures et le sujet à méditer pendant la pratique de la posture en elle-même.
(23) « Yggdrasil, arbre des neuf mondes de la mythologie nordique. »
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Par Maltheia le 10 Novembre 2009 à 22:22
Maintenant que nous avons pu les situer dans le temps et dans l’espace et que nous connaissons leurs utilisations principales nous allons enfin apprendre qui sont les runes.
Mais avant cela il nous faut remettre de l’ordre. Nous comptons 5 futharks de base :
- Le futhark ancien
- Le futhark frison
- Le futhark écossais
- Le futhark récent
- Le futhark armaniste
Pour vous les présenter le plus clairement possible je vais baser mes explications sur l’ancien futhark du quel découlent tous les autres. L’ancien futhark est composé de 24 caractères et d’une rune vierge. Les 24 caractères sont divisés en trois familles : les Aetts ou Aettirs. Ces familles ont chacune une divinité titulaire et représentent l’avancement dans sa recherche personnelle.
La première est l’Aett de Frey. Frey est la divinité de la fertilité et de la force de vie. Cette Aett regroupe les caractères qui nous enseignent à prendre conscience de ce que l’on a entre les mains pour avancer dans notre vie. La deuxième est l’Aett de Heimdall. Le gardien du pont qui mène au monde des dieux surveille de son œil paternel notre évolution dans son Aett. A travers les huit runes de l’aAett d’Heimdall nous apprenons à contrôler et à dominer notre pouvoir d’action. La troisième Aett est celle de Tyr, le dieu manchot. Il incarne la parole tenue. Dans la mythologie il sacrifia son bras pour tenir une promesse qu’il avait fait. Cette Aett nous fait entrer en action pour accomplir ce qui doit être fait. C’est l’aboutissement de la recherche, car si on a la CONNAISSANCE de notre potentiel et le POUVOIR de nous maîtriser, on peut FAIRE se réaliser nos aspirations les plus profondes. La rune blanche représente le tout et le rien, c’est la destinée, ce que les dieux nous réservent en secret, en bien ou en mal selon notre évolution et nos intentions dans le parcours des trois Aetts.
Dans les pages suivantes nous allons reprendre les runes de l’ancien futhark une à une sous forme de cartes d’identités. Chaque carte reprendra le caractère, le son et le mot clé qui lui est associé, les runes dérivées provenant des autres futharks et une explication du concept initiatique véhiculé par ce caractère. Voici pour commencer un exemple de fiche pour ne pas répéter toujours la même chose et être clair.
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Nom de la rune en vieil-anglais, en norrois et en germanique commun..
Nom en français.
Son de la rune.
Runes dérivées provenant des futharks Frison (Fr), Ecossais (Ec), Récent (Rc) et Armaniste (Ar)
Ici nous retrouverons son sens global de la rune (S.G), et les idées-clef (I.C) qui s’y rapportent.
Pour finir, les exercices préliminaires (Ex) et les postures (P.) du yoga runique avec les sujets à méditer (M.)pendant leur pratique. Les illustrations des exercices et des postures proviennent du grand livre des runes dont vous trouverez les références en annexe.
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L'Aett de Frey
Feoh, Fehu, Fehu.
Le bétail, le cheptel.
F.
(Ec), (Rc), (Ar).
S.G : Première rune de la série des forces humaines. Le bétail est la richesse la plus importante pour nos ancêtres car au plus il y en avait, au moins il fallait s’inquiéter pour la survie du groupe. C’est la richesse intérieure et Extérieur dont nous avons besoin pour avancer vers nos buts. Feoh nous invite à prendre conscience de notre potentiel.
I.C : Conscience de soi et de ses capacités ; S’observer ; La richesse au sens large.
Ex. :
1) Fermez les yeux et écartez les pieds de la largeur du bassin. Sur l’inspiration, montez les bras par les cotés, la paume des mains vers le haut. Sur l’expiration descendez les bras par devant les paumes des mains vers le bas. Faites une série de neuf respirations et observez les effets dans votre corps.
2) Montez les bras les paumes vers le haut et restez les bras levés. Respirez profondément neuf fois, puis descendez les bras vers l’avant les paumes vers le bas.
3) Il s’agit du même exercice que le premier mais, en plus, on plie les genoux sur l’inspiration et on les tend sur l’expire.
P : Face au soleil, le regard juste au-dessus de l’horizon, les pieds écartés de la largeur du bassin collez votre bras droit le long du corps, le coude contre le foie et relevez l’avant bras dans la direction de votre regard. Le bras gauche est tendu parallèlement à l’avant bras droit. Les paumes des mains sont vers le haut. Commencez par des séries de trois respirations.
M. : Se régénérer ; Revitaliser son corps ; Fluidifier les énergies de son corps.
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Ur, Urur, Uruz.
L’auroch.
U.
(Ec), (Ar).
S.G : C’est le taureau sauvage. Il incarne la puissance paisible quand il pâture, mais il ne faut pas le provoquer, car sa charge est destructrice. Cette rune nous apprend à prendre conscience de notre force mais aussi à développer celle nécessaire pour pouvoir stopper une charge venant d’un autre taureau.
I.C : Force ; Santé ; Affronter un événement ; Impulsions nécessaires pour la vie d’un combattant.
Ex. :
1) A quatre pattes, bombez le dos en inspirant et arquez le, en expirant sur neuf respirations.
2) A quatre pattes, tendre neuf fois les jambes en gardant le dos et les bras bien tendus, ainsi que les pieds bien collés par terre.
3) A quatre pattes, tendre les jambes en gardant le dos et les bras bien tendus, ainsi que les pieds bien collés par terre., montez la jambe droite et respirez neuf fois profondément. Faite de même avec l’autre jambe.
P : En appui sur les orteils et les doigts, la tête rentrée, les bras sont écartés de la largeur des épaules et les pieds de celle du bassin. Sur trois respirations profondes sentez l’énergie s’agrandire en vous tel un taureau qui va charger.
M. : Se revitaliser ; Se préparer à l’effort physique.
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Thorn, Thurisar, Thurisaz.
Le géant (du froid).
Th.
(Ec).
S.G : Le géant du froid représente la foudre qui équilibre les charges de deux pôles. Thorn nous invite à prendre la foudre (notre potentiel énergétique) en main sans nous brûler. Pour cela il nous faut trouver le juste milieu dans nos actes et nos émotions. Thorn représente la maîtrise de soi par la lutte de nos dualités.
I.C : Lutte ; Épreuve ; Déséquilibre intérieur ; Se maîtriser ; Test d’endurance.
Ex. :
1) Les jambes écartées de la largeur du bassin, pliez légèrement les genoux, avancer le bassin et rentrez le ventre. Respirez profondément par le ventre neuf fois de suite. Ressentez les effets dans le bas ventre.
2) Prenez appui sur le pied gauche et montez le genou droit le plus haut possible sur la poitrine neuf fois de suite sans poser le pied. Faites de même sur le pied droit.
3) En appui sur votre jambe la plus stable, montez le genou opposé vers votre poitrine, retenez le avec vos mains et respirez calmement neuf fois de suite.
P : Debout sur la jambe sur laquelle vous vous sentez le mieux en appui, Posez le creux du pied de l’autre jambe sur le coté intérieur du genou. Rentrez le menton et étirez la nuque. Respirez profondément par le ventre trois fois de suite. Les bras sont le long du corps et vous pouvez vous aider avec votre main pour soutenir votre jambe levée mais en gardant le bras tendu.
M. : Augmenter sa force vitale ; Se rééquilibrer ; Garder la maîtrise de soi..
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Os, Asur, Ansuz.
Le dieu Odin.
A.
(Fr), (Ar).
S.G : A ce stade de l’initiation runique, il est temps d’accepter qu’il y a des forces qui nous entourent. Que ces forces peuvent nous aider si on les accepte et nous bloquer si on ne les intègre pas. Certains parlent de Dieu, d’autres d’Anges,.. Cette rune nous apprend à canaliser les énergies et à les mettre en rapport avec le plan divin.
I.C : Conseil à suivre ; Transmission de savoir ; Se laisser guider pour comprendre.
Ex. :
1) Sur l’inspiration, monter les bras tendus par les cotés, comme pour le premier exercice sur Feoh, puis redescendez sur l’expiration. Prenez conscience de l’espace qu’occupe votre corps pendant ce mouvement. Sur l’inspiration suivante remonter les bras et sur l’expiration, frottez fortement vos mains au-dessus de votre tête, redescendez les bras. Faites ce cycle trois, six ou neuf fois
2) Sur l’inspiration levez les bras par les cotés paumes vers le haut. En expirant, redescendez les par-devant en vous accroupissant. Sur l’inspiration suivante, relevez-vous en remontant les bras par devant. Sur l’expiration qui suit, redescendez vos bras par les cotés paumes vers le bas. Pratiquez ce cycle trois, six ou neuf fois.
3) Debout, les bras le long du corps, menton rentré, nuque étirée, imaginez de l’énergie sortant du sol et remontant tout le long de votre corps sur chaque inspiration. D’abord jusqu’aux genoux, puis les hanches, le bas ventre, la poitrine, les clavicules, le cou, la tête et enfin sortant au-dessus de votre crâne. Faites ce cycle trois fois.
P : Pour une meilleure application de la posture, je vous conseille de faire une prière à votre guide, dieu, ange,… Le bras droit est le long du corps, l’avant bras vers le sol dans un angle de plus ou moins 30°. Le bras gauche est parallèle à l’avant bras droit. Les paumes des mains sont vers le sol. Ne crispez pas les mains. Le regard peut suivre les mains pour vous aider à regarder à l’intérieur de vous. Pratiquez trois respirations pour la première fois, puis six et neuf.
M. : Se recharger ; Accepter son destin ; Demander d’être guidé.
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Rad, Raidu, Raido.
La chevauchée.
R.
(Fr), (Ar).
S.G : Nous avons pris conscience de ce que nous avions entre les mains pour avancer, nous savons où puiser l’énergie pour mettre nos buts en action et nous avons appris à manier cette énergie sans nous brûler. Il est temps de se mettre en mouvement en laissant derrière nous le monde sécurisant de nos habitudes. La chevauchée ne se fait pas seul. La monture du cavalier représente les gens qui sont là pour nous aider dans la réalisation de nos projets, ce qui veut dire qu’il vaut mieux être en harmonie avec sa monture pour être sur d’aller loin.
I.C : Action courageuse ; déplacements ; but honorable.
Ex :
1) Tendez les bras au-dessus de la tête, et mettez-vous en équilibre sur une jambe. Les deux jambes tendues doivent former un angle de plus ou moins 45°. Maintenez l’équilibre pendant neuf respiration puis recommencez sur l’autre jambe.
2) Debout, les jambes écartées de la largeur du bassin, sur l’inspiration montez-le bras droit par devant, sur l’expiration laissé le redescendre par l’arrière et montez le bras gauche. Faites ceci sur neuf respirations, puis recommencez avec le bras gauche sur la première inspiration.
3) Les mains derrière la nuque, le bassin basculé vers lavant, sur l’inspiration gonflez la poitrine et le ventre, sur l’expiration rentrez le ventre très fort neuf fois de suite. Recommencez en inspirant pendant 6sec, en retenant l’air dans les poumons 3 sec, en expirant sur 9sec et en restant les poumons vides pendant 3sec, sur neuf respirations complètes.
P : Avancez la jambe gauche et placez la pointe de votre pied dans la même ligne que le pied droit. Montez le bras gauche le long de votre tête et pliez l’avant bras avec la paume de la main vers le bas. Le coude droit est collé contre le foie, l’avant bras plié la paume de la main vers le haut. Les doigts s’effleurent. Respirez profondément trois fois à la première pratique, puis six, puis neuf fois.
M. : Trouver son chemin ; Se fixer un but ; Avoir la force de progresser.
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Ken, Kaunar, Kaunaz.
La torche.
K.
(Fr, Ec), (Rc, Ar).
S.G : C’est la lumière qui nous montre où mettre nos pieds. Cette lumière vient du plus profond de nous même. Certains l’appellent conscience. Il faut savoir porter sa torche le plus haut possible pour qu’elle éclaire le plus loin possible, lui faire confiance mais attention de ne pas se brûler.
I.C : Lumière intérieure, passions, « illumination », prise de conscience.
Ex :
1) Montez les bras par l’avant les paumes des mains vers le sol sur la première inspiration. Sur l’expiration penchez le corps en avant en reculant les fesses en gardant le dos et les jambes bien tendues. Descendez le plus bas possible sans forcer, c’est inutile et mauvais pour votre dos. Redressez le tronc en pliant les genoux jusqu’à être totalement redressé, tout en vidant vos poumons et en gardant les bras tendus au-dessus de la tête. Redescendez les bras avec la paume des mains vers le
2) Attrapé votre pied droit dans votre dos et monté le plus haut possible, puis laissez le redescendre sans toucher le sol, neuf fois de suite. Faite de même avec l’autre jambe.
P : Cette posture recharge fortement votre corps en énergie, si vous sentez que ça bloque, ne forcez pas, un excès d’énergie peut devenir néfaste. Les bras sont le long du corps les mains se replient en dessous des fesses. Trouvez votre équilibre et descendez le tronc en reculant les fessiers. Votre corps à la forme de la rune. Respirez profondément trois fois puis redressez-vous.
M. : L’élément FEU ; Purifier ; Amélioration des conflits intérieurs ; Éclairer son chemin ; Développer sa lucidité.
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Gyfu, Gebu, Gebo.
La générosité.
G.
(Rc, Ar).
S.G : D’un coté c’est le sacrifice de soi pour quelqu’un ou pour un idéal. La torche nous a appris à découvrir notre lumière intérieure, la générosité nous invite à partager cette lumière. De l’autre coté, il s’agit d’apprendre à recevoir. Les gens qui savent donner ne sont pas généreux pour autant qu’ils ne savent pas recevoir.
I.C : Don de soi ; Sacrifice consenti ; Générosité.
Ex :
1) Les jambes écartées moyennement, le tronc parfaitement de face, levez le bras droit en faisant descendre le bras gauche jusqu'à la cheville de la jambe gauche. Respirez trois fois puis remontez. Respirez trois fois puis faites de même de l’autre coté. Pratiquez ce cycle neuf fois.
2) Levez les bras le plus haut possible par l’avant en vous étirant sur l’inspiration, puis descendez le plus bas possible, sans forcer, en expirant. Redressez-vous en inspirant et en pliant les genoux, redescendez les bras sur l’expiration.
3) Dans cet exercice nous allons faire attention à la circulation des énergies dans notre corps. Les bras au-dessus de la tête et écartés comme les jambes, ressentez l’énergie passer de la main droite au pied gauche pendant neuf respirations. Puis de même de la main gauche au pied droit. Ensuite de même mais en partant des pieds vers les mains un à un. Ensuite la même série d’exercice mais de la main droite au pied droit et inversement. Pour terminer refaites l’observation mais en faisant les deux mains en même temps.
P : Bras et jambes écartés en X le plus parfait possible, les mains sont tournées vers le ciel. Vous pouvez fermer les yeux pour profiter pleinement de cette posture. Pratiquez sur neuf respirations calmes et profondes.
M. : Don de soi ; Remercier la vie pour ce que l’on veut ; F aire une prière.
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Wynn, Wunju, Wunjo.
La joie, le bonheur.
W.
S.G: Pour finir l’Aett de Freya et la série des runes humaines nous trouvons enfin le bonheur et la joie. Nous avons tout débloqué pour pouvoir profiter de la vie et rester positif quoi qu’il arrive. C’est la victoire des conflits intérieurs. Maintenant nous sommes prêt pour affronter le gardien du prochain niveau: l’Aett de Heimdall. Wynn nous apporte la vraie joie, celle que nous a enseigné Freya, étape par étape. Le vrai bonheur est dans notre cœur, ne l’oublions jamais, notre vie n’en sera que meilleure.
I.C : Joie ; Bonheur ; Victoire intérieure.
Ex :
1) Montez le bras droit au-dessus de votre tête par l’arrière puis redescendez le par l’avant en montant le bras gauche par l’arrière. Procédez par cycle de neuf rotations. Puis faites de même en inversant le sens de rotation.
2) En équilibre sur le pied gauche, prenez votre cheville droite avec la main gauche et tenez la fermement vers l’arrière. Les deux genoux sont au même niveau. Restez ainsi pendant neuf inspirations, puis changez de jambe et de main. Gardez ainsi la position pendant neuf respirations aussi.
3) Sur la même position que pour l’exercice précédent, vous aller provoquer une tension en tirant la jambe vers le bas et le bras vers le haut. Tirez sur l’inspiration puis relâchez la pression sur l’inspiration neuf fois de chaque coté. Puis refaites de même mais en gardant la pression pendant les neuf respirations et ce de chaque coté. Ressentez les effets entre vos hanches et vos épaules.
P : Le sourire aux lèvres et le regard pétillant, le coude gauche est levé et collé à l’oreille. L’avant bras descend la paume vers le bas. Le coude droit est contre le foie et l’avant bras remonte la paume vers le haut. Les doigts se touchent légèrement par la pointe.
M. : Ce qui rend heureux ; Créer le bonheur autour de soi.
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L’Aett de Heimdall.
Haegl, Haglar, Haglaz.
Le grêlon.
H.
(Fr), (Ec).
S.G : Haegle est la première rune de la série des forces de la nature. Maintenant que les choses vont bien, il est temps de tester la fiabilité de ce bien être. Le grêlon est le cortège d’épreuves qui ont l’art de tomber toutes en même temps, mais une fois les grêlons fondus et que tous ces problèmes sont résolus, l’eau coule pour faire pousser les fleurs de notre créativité. Cette fertilité d’idée est due aux victoires de ses épreuves de la vie de tous les jours. Cela nous a rendu plus vif et nous savons où ne plus faire les mêmes erreurs.
I.C : Difficultés menant à une élévation ; Retard ; Savoir difficile à atteindre.
Ex :
1) Assis, le dos bien droit, les jambes tendues et écartées de la largeur du bassin. Sur la première inspiration montez les bras par devant. Sur l’expiration qui suit descendez le tronc en gardant le dos bien droit. Sur l’inspiration suivante remontez le tronc en gardant les bras en l’air, puis sur l’expiration qui suit, redescendez les bras par le coté. Pratiquez ce cycle neuf fois.
2) Assis, les jambes légèrement écartées, prenez vos gros orteils dans vos mains et gardez la position pendant neuf respirations lentes. Vous pouvez plier légèrement vos genoux si c’est trop difficile.
3) Allongé sur le dos bien à plat, les jambes repliées, les talons à plus ou moins 20 cm des fessiers, les mains sur les genoux, sur l’inspiration, montez le tronc en gardant les épaules en arrière et le dos droit. Sur l’expiration redescendez lentement. Pratiquez neuf fois.
P : Le dos bien droit, pliez les jambes de sorte que les tibias soient parallèles au corps. Posez les mains sur les genoux, les avant-bras parallèlement aux cuisses. Pensez à garder le dos bien droit. Respirez lentement neuf fois.
M. : Les épreuves de la vie ; Se préparer pour un coup dur ; Modifier ce qui nous déplait en nous ; Prendre la vie du bon coté.
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Is, Isar, Isaz.
La glace.
I.
S.G : Dans la glace, il y a de l’eau, sans qui toute vie serait impossible. L’eau relie tout car elle est en tout. Mais c’est aussi le symbole de la fertilité et de la fluidité. Cette rune nous enseigne à rester calme, à trouver le silence intérieur et à écouter sans agir. Elle nous enseigne aussi que pour toute action il y a une réaction: si on fait chauffer la glace elle fond. La glace peut aussi montrer une personne qui manque de motivation et qui baisse les bras, donc qui gèle sa créativité.
I.C : Arrêter un processus ; Lien entre les choses; Période calme.
Ex :
1)Allongé sur le dos, les bras le long du corps, paumes vers le sol, respirez de plus en plus lentement et profondément. Imaginez qu’une énergie froide vient progressivement vous calmer. Prévoyez une couverture car le froid peut vous crisper s’il est trop fort.
2) Debout, bras ballants, tête en avant, fermez les yeux. Pensez au gel et laissez cette image pétrifier votre corps. Sentez le calme à mesure que votre respiration diminue.
3) C’est le même exercice que le numéro 2 mais sur la pointe des pieds. Sentez le calme affermir votre équilibre.
P : Debout sur la pointe des pieds, bras tendus au-dessus de la tête paumes l’une vers l’autre. Fermez les yeux et gardez l’équilibre. Respirez 9 fois de plus en plus lentement. Le mot d’ordre est rigidité.
M. : Se contrôler ; Se calmer ; Trouver la paix intérieure ; Se vider d’un trop plein d’energie.
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Nyd, Naudir, Naudiz.
La nécessité.
N.
(Ar).
S.G : Il fait calme suite à cette période de gel. Tellement calme qu’il est nécessaire de bouger. Nyd représente les grands déséquilibres qui font évoluer l’homme. Et oui, les plus grandes créations sont nées pendant les périodes difficiles, et sans problèmes à résoudre, sans but à accomplir, sans menace à surpasser la vie reste stagnante et dans le domaine de la glace. Ce qui est acquis peut disparaître du jour au lendemain si on arête de se battre et qu’on se laisse aller.
I.C : Déséquilibre d’une situation pour la débloquer ; Action à entreprendre.
Ex :
1) Jambes serrées, écartez les bras pour former une croix. Faites des petits tours avec vos bras, paumes des mains vers le ciel sur neuf respirations. Sur l’inspiration qui suit ces neuf respirations, montez les bras pour aboutire avec les mains dos à dos, puis redescendez les par l’avant sur une expiration profonde.
2) Montez les bras par l’avant et redescendez les par l’arrière neuf fois. Puis montez le bras droit sur une inspiration et redescendez le sur l’expiration suivante en montant le bras gauche. Celui redescendra sur l’inspiration suivante quand le bras droit remontera. Pratiquez neuf fois ce cycle puis recommencez le avec le bras gauche.
3) A plat ventre, les coudes sous les épaules, les avant-bras vers l’avant, paumes des mains vers le sol les pieds en appuis sur les pointes, redressez le buste. Sur chaque inspiration, creusez le dos en poussant la poitrine vers l’avant. Sur les expirations relâchez la pression et ce sur neuf respirations. Attention, ne vous brisez pas le dos inutilement.
P : Montez un bras au-dessus de l’horizontale de 30°, la paume de la main vers le ciel. L’autre bras monte légèrement pour former une droite avec l’autre bras. La main est paume vers le sol. Respirez calmement par cycle de trois dans un premier temps pour habituer le cœur à un tel courant d’énergie. Ensuite passez d’abord à six puis à neuf.
M. : Comprendre ce qui est nécessaire de changer ; Révéler les déséquilibre qui bloquent une situation ; Corriger ses déséquilibres.
_____________________________________________________Ger, Jera, Jean.
La récolte.
J.
(Fr), (Ec), (Rc, Ar).
S.G : Cette rune représente la grande loi des cycles de la nature. On retrouve ce cycle au niveau atomique comme au niveau des planètes. Sur Terre ce principe est marqué par les saisons et les cycles lunaires. C’est le moment de faire le point et de se situer dans les cycles de notre vie. La récolte nous invite ensuite à profiter des fruits de notre bilan et de recommencer un nouveau cycle d’apprentissage.
I.C : Fin/début de cycle ; Réfléchir sur le sens des actes passés ; Suivre le rythme des choses.
Ex :
1) Assis par terre, le dos droite et les jambes légèrement écartée, prenez vos gros orteils dans vos mains. Sur l’expiration vous vous penchez en vous aidant de vos mains et sur l’inspiration vous remontez. Pratiquez ce cycle neuf fois.
2) Les jambes écartées de la largeur des épaules, levez les bras par l’avant, paumes des mains vers le sol, sur la première inspiration. Sur l’expiration suivante, penchez vous vers l’avant et attrapez vos orteils. Sur la prochaine inspiration amenez les bras dans le dos en les levant le plus possible. Vos mains peuvent se tenir les doigts croisés, paumes vers le ciel. Sur l’expiration suivante pliez les genoux et relevez-vous en remontant les bras au-dessus de la tête. Sur la dernière expiration redescendez les bras par les cotés. Aussi sur neuf cycles.
P : Faites comme pour l’exercice 2 jusqu’à ce que vos bras soient au plus haut dans votre dos. Rapprochez votre crâne vers vos genoux en rentrant le menton. Les bras sont parallèles aux jambes, paumes vers l’arrière. Respirez calmement neuf fois.
M. : S’harmoniser avec la nature ; Comprendre la loi des cycles.
_____________________________________________________
Eoh, Aewar, Eihwaz.
L’if.
I, Ei.
(Fr).
S.G : L’arbre toujours vert nous apprend à tirer des enseignements de tous les évènements, situations, qui nous entourent. Prenons conscience de notre place dans le monde qui nous entour et voyons comme les choses sont liées les unes aux autres. Cette rune fait aussi allusion à l’arbre auquel Odin se pendit pour trouver les runes. Elle symbolise donc tous les sacrifices que nous avons et que nous devons encore faire pour atteindre la sagesse.
I.C : Sacrifice utile ; Limites naturelles. Initiation.
Ex :
1) A genoux, en appui sur les orteils, le dos bien droit, montez les bras vers l’avant en inspirant. Ensuite descendez les par les cotés sur l’expiration. Pratiquez ce cycle neuf fois.
2) Toujours dans la même position de départ, montez les bras par l’avant sur l’inspiration et redescendez les par l’arrière en expirant. En arrivant en bas, posez les mains sur les talons en arquant le corps et laissez pendre la tête librement. Sur les neuf respirations suivantes gardez la posture puis sur l’expiration qui suit ramenez les fessiers en arrière jusqu’à vous assoire sur vos talons. Laissez la tête pendre pendant neuf respirations en vous détendant.
3) Cet exercice est là pour vous aider à trouver votre équilibre. Il s‘agit de prendre la posture face à un mur avec les pieds posés au sol. Relevez les jambes et cherchez votre équilibre. Une fois trouvé vous pouvez pratiquer la posture.
P : En appui sur les genoux, es bras sont relevez d’environ 30°, la paume des mains vers le sol. Les jambes relevez dans le même axe que les bras et le reste du corps parfaitement droit. Pratiquez par trois respirations le temps de maîtriser votre équilibre. Ensuite pratiquez par six puis par neuf respirations.
M. : Equilibrer son être intérieur ; Connaître les limites de son équilibre ; prendre conscience de ses racines, de son tronc et de ses feuilles personnelles ; S’harmoniser avec son entourage.
_____________________________________________________
Peord, Perdur, Perdo.
Le cornet à dés.
P.
(Fr), (Ec).
S.G : Le symbole de cette rune est le même que l’expression : »mordre la vie à pleine dent, comme dans une pomme. » Le destin est en marche, on ne peut plus arrêter les dés, alors autant en profiter et se détendre. Faites la fête mais en restant toujours vigilant. Le cornet à dés nous enseigne aussi à savoir attendre le bon moment pour agir. Il ne nous restera plus qu’a accepter le destin tel qu’il arrive et ce en fonction de comment nous avons lancé les dés.
I.C : Action sur son destin ; Fête ; Profiter du présent.
Ex :
1) Il s’agit du même exercice que le premier de la rune du bétail mais assis et en pratiquant trois respirations entre les différents mouvements.
2) Assis, jambes légèrement écartées, sur l’inspiration levez les bras au-dessus de la tête par l’avant en étirant bien. Sur l’expiration Penchez-vous en avant. Seules les hanches s’articulent, le dos reste bien droit. Restez trois respirations dans cette position, sans forcer. Sur l’expiration suivante, redescendez les bras le long du corps en remontant le tronc doucement. Enfin, respirez neuf fois profondément.
3) Assis, jambes jointes, légèrement pliées, sur l’inspiration, montez les bras par l’avant et étirez-vous. Sur l’expiration suivante, tirez les épaules en arrière en redescendant les bras par l’arrière. Ensuite entrelacez vos doigts, dans le dos, paumes des mains vers le sol. Sur les trois inspirations suivantes, poussez-le torse en avant et tiré les bras en arrière. À l’expiration relâchez la pression. Pratiquez ce cycle trois fois.
P : Assis, le dos bien droit, pliez légèrement les jambes et posez les pieds bien à plat sur le sol. Levez les bras devant vous de sorte que les coudes soient juste au-dessus des genoux, à environ 25 cm. Pliez légèrement les coudes et placez les paumes des mains vers le ciel. Fermez les yeux et respirez neuf fois en ressentant les effets.
M. : Créer des événements positifs ; Avoir le cœur en fête ; Interroger le destin.
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Ilx, Algir, Algiz.
Le roseau.
- Z, - R, X
S.G : Dans le roseau, il y a tout d’abord la mise en garde de la puissance des énergies qu’il y a dans la posture. Cette plante était cueillie avec précaution car elle coupait fort. Il faut donc aborder cette rune avec respect pour profiter positivement de sa puissance. Sinon elle peut nous consumer. Le roseau est aussi une plante qui plie avec souplesse aux caprices des vents. L’apprentissage de cette rune est de savoir plier pour passer la tempête.
I.C : Rester souple ; Demander l’aide d’un supérieur.
Ex:
1) Sur l’inspiration, montez les bras par devant et écartez les légèrement sur les cotés. Sur l’expiration, vous écartez les jambes. Sur l’inspiration suivante vous basculez le tronc sur la gauche, tout en descendant la main jusqu’au genou. Le bras droit reste tendu vers le haut. Ne pivotez pas le bassin ! Sur l’expiration, descendez le plus bas possible, toujours sans trop forcer. Restez neuf respirations en essayant de gagner un peu à chaque expiration. Sur l’inspiration suivante, redressez-vous et sur l’expiration, baissez les bras par les cotés.
2) Identique au premier exercice, mais sur le coté droit. Pratiquez de la même façon.
3) Les mains sur les hanches, pivotez votre buste une fois à droite une fois à gauche sur les inspirations en allant doucement et ce sur neuf respirations. Dans un deuxième temps faites pivoter votre buste de droite à gauche de plus en plus vite tout en gardant le contrôle, jusqu’à ce que vous sentiez que le contrôle se perd.
P : Debout, les jambes écartées de la largeur du bassin, montez les bras sur l’inspiration, puis, sur l’expiration écartez les de sorte à former un V. Les paumes des mains sont vers le ciel. Fermez les yeux et restez dans la posture pendant neuf respirations. Sur la dernière expiration, descendez les bras par les cotés.
M. : Trouver la souplesse de l’âme ; donner forme à un idéal.
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Sigel, Sowilu, Sowilo.
Le soleil.
S.
(Fr), (Ec, Rc, Ar)
S.G : Le soleil est la dernière rune des forces de la nature. Dans l’Aett de Freya, nous avons pris conscience de nos propres énergies et de ce qu’on pouvait en faire. Dans l’Aett de Heimdall nous avons pris conscience de ce qui nous entourait, des forces qu’on peut en tirer et de celles que l’on doit accepter avec souplesse. Le soleil est là en symbole d’harmonie de notre être avec ce qui l’entour. A ce stade notre énergie est tellement forte qu’on brille pour les autres. Cela peut même gêner les personnes tristes et ternes.
I.C : Lumière ; Victoire ; Santé ; Purification.
Ex :
1) Assis, jambes serrées, levez les bras par l’avant sur l’inspiration. Sur l’expiration, descendez légèrement votre buste vers l’avant. Sur l’inspiration suivante, redressez-vous lentement. Ensuite, sur l’expiration, redescendez les bras, puis respirez neuf fois. Faites de même mais en restant en position basse trois respirations, puis six, puis neuf.
2) Sur l’inspiration, levez les bras par l ‘avant. Sur l’expiration, descendez votre mais gauche vers votre pied droit en tournant le visage vers la paume de la main droite, le bras droit étant levez vers le ciel. Restez dans cette position pendant neuf respirations, puis redressez vous et baissez les bras par les cotés. Penchez la tête en avant et restez un moment en détente. Ensuite faite de même dans l’autre sens.
3) Cet exercice est basé sur la posture de la rune de la torche, c’est à dire la sixième rune du futhark. La seule différence est qu’au lieu de garder les bras le long du corps, vous allez les tendre vers le haut.
P : Pieds joints, les bras levés au-dessus de la tête, dans le prolongement du corps. Les genoux sont légèrement pliés et parallèles au tronc. Trouvez l’équilibre de la posture sans décoller les pieds, puis restez neuf respirations.
M. : Se purifier ; Clarifier ce qui ne l’est pas, que ce soit en nous ou autour de nous ; Participer à l’harmonie entre la Terre et le Soleil.
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L'Aett est celle de Tyr
Ti(w)r, Tiwar, Teiwaz.
Tyr, le dieux manchot.
T.
S.G : Pour tenir sa promesse, Tir du sacrifier son bras à Loki, loup sanguinaire de la mythologie nordique. Nous arrivons dans la troisième et dernière Aett, celle des forces divine. Il est très important de tenir ses promesses à ce stade de notre évolution. Il est aussi temps de montrer le chemin aux nouveaux venus sur le chemin des Runes.
I.C : Parole ou décision à respecter ; Être honnête et équitable ; Justice du droit ; Loyauté ; Engagement volontaire.
Ex :
1) Sur l’inspiration, montez les bras par devant. A l’expiration, redescendez les jusqu’à hauteur des fessiers. Gardez cette position. Sur l’inspiration suivante tirez votre tête vers le haut, puis, sur l’expiration tirez vos bras vers le bas. Répétez les deux dernières opérations neuf fois. Puis redescendez les bras.
2) Jambes écartez, montez les bras par les cotés sur l’inspiration. A l’expiration, basculez le corps vers l’avant en poussant bien sur les bras. Restez ainsi neuf respirations en gagnant un peu à chaque expiration. Puis, sur une inspiration ramenez les bras derrière les jambes et tirez sur neuf respirations. Sur l’inspiration suivante déroulez le dos pour remonter lentement.
P : Debout, pieds bien parallèles, sur l’inspiration, montez les bras par l’avant, paumes vers le sol. Sur l’expiration, redescendez les, bien tendus, les mains dans le même axe et les paumes vers le sol. Formez une flèche avec votre corps. Commencez par trois respirations, puis six, puis neuf.
M. : Affiner sa volonté d’avancer / ses idéaux ; Trouver son juste chemin.
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Beorg, Berkana, Berkanan.
Le bouleau.
B.
S.G : L’arbre blanc représente la pureté de la force divine et de l’amour. Ne nous fions plus aux apparences et ne jugeons plus sans connaître toute l’histoire. Cette rune nous invite à aller vers l’autre et à aimer purement et simplement, sans jugement.
I.C : Amour ; Maturation ; Union des idées et des corps.
Ex :
1) Sur l’inspiration, montez les bras par l’avant, paumes vers le sol. Sur l’expiration, redescendez les jusqu’à ce qu’ils soient horizontaux. Sur l’inspiration suivante, vous allez monter la jambe gauche le plus haut possible et rester ainsi trois respirations complètes. Faites de même avec l’autre jambe.
2) Jambes écartées, sur l’inspiration levez les bras par l’avant. Sur l’expiration redescendez le bras droit. Progressivement, descendez le tronc vers le droite en laissant votre main descendre le long de la jambe jusqu’à ce que la jambe gauche décolle du sol. Trouvez votre équilibre et restez de la sorte pendant neuf respirations.
P : Les bras dans la même position que pour la rune de la joie, le pied gauche se pose sur le droit en pliant légèrement le genou.
M. : Mieux vivre l’amour, Améliorer ses rapports avec le monde.
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Pour les caractères suivants, je ne vous donne pas les exercices ni les postures. Ceux ci étant de plus en plus puissant dans les énergies, je vous conseille de vous fournir Le grand livre des runes à l’édition Chemin de l’harmonie pour perfectionner les postures précédentes afin d’aborder celles qui suivent en parfait accord avec vos propres énergies.
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E(o)h, Ehwar, Ehwaz.
Le cheval.
E.
S.G : La rune du cheval est là pour nous rappeler que nous ne sommes pas seuls pour avancer. Mais comme tout bon cavalier, nous devons ménager notre monture, lui apporter ce dont elle à besoin pour nous aider et ne pas trop lui en demander. La participation à des activités en groupe sollicite l’aide de la rune du cheval, pour apporter une harmonie au sein du groupe.
I.C : Demander, apporter de l’aide; Confiance mutuelle ; Suivre le mouvement.
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Man, Mannar, Mannaz.
L’homme.
M.
(Fr).
S.G : Dans la rune de l’homme, nous retrouvons l’humanité tout entière et l’importance de s’accepter au sein de cette communauté. Nous formons un tout et en se tenant tous la main pour avancer l’humanité n’en sera que meilleure. Pour accepter l’humanité il faut s’accepter soi même en temps qu’humain et tendre les bras vers les autres.
I.C : Soi-même ; Rapport avec les autres.
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Lagu, Lagur, Laguz.
La mer.
L.
S.G : La mer est l’eau, l’eau est la fertilité. La mer nous apporte ce dont nous avons besoin pour vivre mais elle peut aussi nous détruire. Seul notre intuition peut nous dire si elle a de bonne ou de mauvaises intentions. Lagu est aussi synonyme de voyage par delà les mers et les océans. Maintenant que nous nous connaissons et que nous savons comment aborder le monde, il est temps de le découvrir dans sa totalité.
I.C : Intuition; Voyage initiatique; Etape décisive.
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Ing, Ingwar, Ingwaz.
Le pacificateur.
Y.
(Fr, Ec).
S.G : Nous sommes dignes du héros solaire de la légende nordique. Baignant de lumière et de calme notre présence apaise et guide les âmes perdues. Le résultat intérieur de cet apprentissage est clairs. L’évolution personnelle arrive à sa fin. A ce stade, nous nous connaissons et nous savons comment interagir avec le monde qui nous entoure. Toutes les énergies sont équilibrées, nous n’avons plus qu’à rentrer dans notre foyer, laissé, il y a longtemps de cela, au bénéfice de notre quête vers nous même.
I.C : Équilibre, harmonie et sagesse ; Travail intérieur profond.
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Epel, Opala, Ôpalan.
Le patrimoine.
O.
(Ec).
S.G : Il est temps de retrouver son foyer et d’y faire le bilan de ce parcours initiatique. Quel est le chemin parcouru ? De quelle manière s’est il passé ? Quelles sont les résultats ? Sont-ils positif ou négatif ? Où avons-nous eu le plus difficile ? La rune du patrimoine nous invite à bien tout clarifier pour pouvoir faire la différence entre ce que nous avions entre les mains à la première rune (le bétail) et maintenant.
I.C : Rapport avec le passé ; L’acquis en général.
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Deag, Dagar, Dagaz. Le jour, l'aube.
D, Dh.
(Fr, Ec)
S.G : Le jour se lève. C’est la dernière prise de conscience, celle qui regroupe toutes les autres. Nous sommes un tout autre homme et il est temps pour nous de renaître et de nous lancer dans la vie avec autant d’amour à partager que d’idées nouvelles. Nous avons souvent parlé de cycle tout au long de ce chemin. L’aube est la rune qui clôture le grand cycle des runes. L’amour que l’on porte en nous est pur et profond, notre force est puissante et notre sagesse est là pour nous guider. Nous allons commencer une nouvelle vie, immaculée, comme un enfant qui vient de naître.
I.C : Renouveau ; Idéal accompli ; Succès ; Renaissance.
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Wyrd. La destiné.
S.G : La rune blanche ne sert pas de caractère d’écriture et il n’y a aucune posture la concernant. Elle représente le destin et ce qu’on ne peut empêcher ou prévoir. Que nous l’acceptions ou non, le destin nous fait aller là où bon lui semble, sans nous demander notre avis. Ce qui nous fait nous demander si nous sommes bien maître de notre vie.
I.C : Evènement caché ; Le destin agit ; Le secret doit rester.
9 commentaires -
Par Maltheia le 10 Novembre 2009 à 21:44
Sur cette rune, qui ouvre toutes les portes à nos vies, se clôture mon travaille. Bien que l’étymologie1 du mot rune signifie le mystère et le doute, j’espère avoir clarifié le plus important sur ce sujet, c’est à dire, le point de départ géographique et temporel, les différentes manières de les utiliser ainsi que leur sens propre.
Je ne vous cache pas qu’il existe bien d’autres choses à raconter sur les runes. Par exemple, cette théorie qui dit que les runes seraient la transcription des constellations du ciel à l’époque de leur création. On les utilise aussi dans le domaine de l’architecture depuis très longtemps, pour leur qualité de protection au départ, mais des études ont démontré que chacune dégageait des ondes dites ondes de forme.
En ce qui concerne leurs significations les variantes sont plus rares et malgré la multitude de futharks différents, les sens restent globalement les mêmes. J’espère vous avoir donné envie d’en savoir d’avantage et si c’est le cas, c’est que j’aurais rempli mon rôle, tel Odin après avoir reçu les runes qui les transmis aux hommes.
1 L’étymologie du mot rune nous plonge tout de suite dans le mystère :
Chez les Indo-européens* , « ru » est une chose mystérieuse, un secret jalousement gardé.
Chez les anciens allemands, « runa » est le chuchoteur, celui qui sait.
Chez les allemands actuels, « raunen » est l’action de murmurer un secret.
Chez les anciens norrois, « run » est le secret, le mystère.
Chez les suisses, « raun » sous-entend un accord ou une décision secrète.
En dialecte écossais, « roun » signifie murmurer.
* Indo-européen : Peuples issus de la région de la mer noire et qui ont aboutit pour les uns en Europe et pour les autres en Inde.
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